Bokolombe demande à Kamerhe de lui exiger la démission par écrit

Jusqu’ici secrétaire national de l’UNC en charge de la justice et de la bonne gouvernance, le député national Sam Bokolombe demande à son président de parti, Vital Kamerhe, d’exiger sa démission par écrit.

« Que VK exige ma démission par écrit. Je lui répondrai clairement et irai même au-delà pour rencontrer certaines de ses préoccupations » a largué ce professeur d’université sur via son compte Twitter devenu sa spéciale tribune d’expression.

La rupture

Déjà sur ACTUALITE.CD jeudi 9 mars dernier, Sam Bokolombe, ancien cadre du MLC qui réagissait à la déclaration politique de l’UNC mettant en cause la MP dans la crise au sein Rassemblement, a remis en cause la qualité d’opposant de Vital Kamerhe.

« Se méfier des apparences. Vous êtes de quel camp ? Il y a un problème d’identité politique. Pas de lisibilité. On ne devient pas un opposant parce que la kabilie, votre ancienne famille politique, refuse de vous y réintégrer. Manœuvres politiciennes, ruse politique ! Les endroits les plus incandescents de l’enfer sont réservés aux gens qui n’ont pas de position » avait-il écrit. Des propos qu'il a confirmés au téléphone ACTUALITE.CD.

De son coté, Vital Kamerhe, toujours sur ACTUALITE.CD, a invité les membres de son parti désirant quitter l’UNC à le faire sans casse.

« Le secrétaire général Jean Bertrand Ewanga et le SGA Lubaya, quand ils ont vu qu’ils ne pouvaient plus évoluer à l’UNC sont venus me chercher, on a parlé et on s’est séparé à l’amiable. Que celui qui veut quitter le parti aujourd’hui vienne et on va en parler et se séparer librement », a-t-il lâché.

La décision de participer au dialogue de la cité de l’Union Africaine et la formation du gouvernement Badibanga a emporté plusieurs têtes d’affiches au sein de l'UNC dont le secrétaire général Jean Bertrand Ewanga, ses adjoints André Claudel Lubaya et Odette Babandoa. C'est aujourd’hui le tour de Sam Bokolombe, secrétaire national du parti. À cela s'ajoute la colère de Jean Baudoin Mayo Mambeke, 24 heures après la mise en place du gouvernement Badibanga.

Stanys Bujakera