Maria Aranaz, directeur du Bureau conjoint des Nations Unies aux Droits de l'homme(BCNUDH), a dénoncé mercredi l’usage excessif de la force les 19 et 20 décembre 2016 lors des manifestations contre le maintien de Joseph Kabila au pouvoir après l’expiration depuis 19 décembre de son second et dernier mandat à la tête du pays.
<blockquote class="blockquote-style-1 position-center text-left width-100" data-style="style-1" data-position="center" data-align="left" data-width="100"><em>« Je rappelle les obligations des autorités de respecter les droits et libertés fondamentales. Nous sommes très préoccupés par l’usage excessif de la force par les agents étatiques notamment la Police nationale du Congolaise, la Garde républicaine, la Police militaire et l’Agence nationale des renseignements. Nous avons documentés au moins 19 cas confirmés de morts par balle et nous sommes en train de vérifier d’autres cas. Aussi, 45 personnes blessées et plusieurs arrestations à Kinshasa, Matadi et Goma. Nous sommes très préoccupés par des restrictions du travail des professionnels des médias (…). Même aussi, des restrictions aux accès à l’information par notre équipe des droits de l’homme et des collègues de la MONUSCO, » </em>a dit José Maria Aranaz, au cours de la conférence de presse hebdomadaire de la mission onusienne à Kinshasa.</blockquote>
Il a également rappelé l’obligation de l’Etat à respecter et à créer des conditions de respect des droits de l’homme.
Ecoutez José Maria Aranaz <a href="https://soundcloud.com/actualitecd/19-morts-balle-lonu-condamne">ici.</…;
<iframe src="https://w.soundcloud.com/player/?url=https%3A//api.soundcloud.com/track…; width="100%" height="450" frameborder="no" scrolling="no"></iframe>