Les propos tenus le 4 octobre 2016 par Joseph Kabila aux journalistes à Dar-es-Salem (Tanzanie) sur « le possible report » de la présidentielle à une date ultérieure ont provoqué des interventions diverses de la part des médias et de la classe politique congolaise. Lambert Mende a réagi en disant que le Président n’a pas parlé d’un report de la présidentielle et a précisé qu’il n’en a pas le mandat. Ce matin, c’est Olivier Kamitatu, président de l’ARC et vice-président du G7 qui s’est interrogé sur le choix du lieu de la déclaration publique du chef de l’Etat.
<em>« Si une telle déclaration a été faite par Joseph Kabila à l'étranger, de surcroît en Tanzanie qui fut longtemps sa patrie d'adoption, elle sera inévitablement perçue soit comme une couardise d'un chef qui a perdu toute autorité et qui n'ose plus s'adresser directement au peuple devant lequel il a prêté serment, soit comme une énième provocation doublée d'un mépris pour la population congolaise qui, la toute première, a droit à la primeur de cette décision contre laquelle des dizaines de compatriotes ont été sauvagement massacrés pour avoir tout simplement rappelé que la Constitution est un bien commun qu'il faut respecter ! Décidément si c'est vrai, Joseph Kabila demeurera l'homme des rendez-vous manqués avec les Congolais, »</em> a dit Kamitatu à ACTUALITE.CD