Au cours d’une conférence de presse organisée à Goma après la libération de Fred Bauma, Godefroy Mwanabwato, Bienvenu Matumo, Héritier Kapitene, Yves Makwambala et Victor Tesongo, la LUCHA affirme sa volonté de ne pas participer au dialogue.
<blockquote class="blockquote-style-1 position-center text-left width-100" data-style="style-1" data-position="center" data-align="left" data-width="100">« La Lucha ne participera pas au dialogue politique pour la bonne et simple raison qu’elle ne veut pas se compromettre dans des palabres politiciennes, où très rares sont ceux qui cherchent réellement à sauver la démocratie et épargner à notre Peuple un nouveau chaos politique aux conséquences incalculables. D’une part, vous avez ceux qui ont volontairement bloqué le processus électoral depuis des années, avec la ferme conviction que le temps jouerait en leur faveur en plaçant le Peuple devant un fait accompli. D’autre part, vous avez ceux qui sont pour la plupart conduits par leurs seules ambitions égoïstes, et pour qui l’intérêt suprême de la Nation est le cadet des soucis, comme cela transparaît dans leurs agissements et dans leurs attitudes changeantes au gré des jours. Sans prétendre être les seuls qui luttent véritablement pour l’intérêt du Peuple dont nous sommes une portion, nous nous voyons comme les sentinelles de la démocratie, et nous voulons veiller au grain pour que l’alternance politique ait lieu et que la constitution de la République soit préservée. »</blockquote>
Le mouvement citoyen nuance cependant.
<blockquote class="blockquote-style-1 position-center text-left width-100" data-style="style-1" data-position="center" data-align="left" data-width="100">« La LUCHA n’est pas contre le dialogue. Elle n’y participera tout simplement pas, tout en suivant de près les faits et gestes de ceux qui auront le loisir d’y débattre des questions d’intérêt national. Puisque c’est l’avenir du pays qui est en jeu, et que la RDC appartient à tous ses fils et toutes ses filles »</blockquote>
Pour rappel, Joseph Kabila s’était entretenu pour la première fois avec 47 activistes avec la Lucha jeudi 18 août à Goma (Nord-Kivu).
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