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De nouveaux cadavres ont été découverts mardi 25 novembre dans une forêt près du village Nkana, après l’attaque des miliciens Mobondo perpétrée dimanche dernier. Alors que l’armée parlait déjà de 13 civils tués et 14 selon les élus, le bilan est désormais revu à 21 civils morts. Une information confirmée par l’administration territoriale, qui précise que les opérations militaires ont été intensifiées dans la zone troublée.
Le député national élu de Kwamouth, Guy Musomo, qui abonde dans le même sens, évoque plutôt des personnes qui avaient été kidnappées et retrouvées mortes dans la forêt. Pour lui, les opérations militaires ne doivent pas viser uniquement le village Nkana, mais l’ensemble du territoire pour en finir avec l’insécurité.
« Ces corps ont été découverts dans la forêt. Ce sont les hommes qui étaient kidnappés par les Mobondo. Ils les ont conduits dans la forêt et les ont tués carrément. Ce qui porte le nombre de civils tués à 21. Le modus operandi des Mobondo est connu. Ils sont dans la forêt, viennent dans les villages, attaquent et rentrent. Ils sont encore nombreux dans la forêt. Il faut qu’on ratisse partout, les attaquer jusqu’à leur dernier retranchement », a déclaré Guy Musomo, député national élu de Kwamouth.
Les tueries de Nkana ont suscité une forte mobilisation au sein de la communauté Teke. Lundi, quatre cadavres ont été ramenés à Kinshasa et présentés au cabinet du VPM de l’Intérieur par les familles des victimes. Une vidéo largement répandue sur les réseaux sociaux montrait des corps enveloppés de blanc et déposés sur le tapis d’un véhicule Mercedes-Benz blanc. Les familles ont exprimé leur désolation face à ce qu’elles qualifient d’inaction du gouvernement central dans la gestion de la crise sécuritaire à Kwamouth.
Jonathan Mesa
