Sinistre dans les villages Katapula et Mutshanga
Trois personnes ont été gravement blessées lors d'une forte pluie accompagnée de vent violent sur le territoire de Mutshatsha précisément dans les villages Katapula et Mutshanga. Depuis la nuit de mercredi à jeudi, cette zone compte de nombreux sinistrés après cette tempête d’une rare intensité.
Au village Katapula, le vent a soufflé avec une violence inhabituelle, emportant sur son passage des toitures et des arbres. Environ 80 maisons se sont retrouvées sans toit. Les tôles éparpillées, les murs effondrés et les routes boueuses témoignent de la brutalité du phénomène.
Sur place, les habitants tentent de sauver ce qui peut encore l’être. Certains ramassent des tôles pour reconstruire, d’autres redressent des planches afin de dresser des abris de fortune.
« Nous avons tout perdu, même nos vivres ont été emportés par l’eau, trois personnes ont été grièvement blessées par des débris emportés par le vent. Elles ont été acheminées d’urgence vers le centre de santé le plus proche pour des soins appropriés », confie une mère de famille rencontrée sur le lieu du sinistre.
Les infrastructures publiques n’ont pas été épargnées. L’école et l’église du village ont perdu leurs toitures, laissant les bancs et les matériels scolaires exposés aux intempéries.
A Mutshanga, village voisin, la situation est similaire. Plusieurs habitations se sont effondrées sous la force du vent. Mais face au désastre, la solidarité s’organise, des jeunes volontaires aident à déblayer les décombres tandis que d’autres hébergent les familles sinistrées.
Lministre provincial des affaires foncières, agriculture, pêche, élevage et du développement rural, Jean-Pierre Kalenga, est arrivé sur les lieux pour s’enquérir de la situation. Selon lui, un rapport détaillé sera déposé sur la table de la gouverneure Fifi Masuka suite aux dégâts causés par cette catastrophe naturelle.
En attendant une aide des autorités, les habitants de Katapula et Mutshanga s’efforcent de reconstruire leurs vies sur les ruines laissées par la tempête.
Timothée Prince ODIA
