À l’occasion de la Journée internationale de la jeune fille, deux militantes congolaises, Grace Shako et Anny Modi, appellent à renforcer la protection et l’autonomisation des jeunes filles. Cette journée mondiale, instaurée par les Nations Unies, vise à rappeler les obstacles persistants à l’égalité et à valoriser le potentiel des filles dans le développement des sociétés.
Pour Grace Shako, journaliste et coordinatrice de LFM, cette journée est un hommage aux aspirations des jeunes filles.
« Je pense à toutes celles qui portent des rêves et une destinée. À celles qui s’inspirent de leurs mères et construisent leur avenir », a-t-elle dit.
Elle souligne toutefois les inégalités encore marquées, notamment l’accès limité à l’éducation et à la liberté de choix.
« Trop de filles sont encore privées d’éducation et d’autonomie. La lutte continue pour qu’elles puissent revendiquer leurs droits et réaliser leurs ambitions », ajoute-t-elle.
Grace Shako adresse un message particulier aux jeunes filles de l’Est du pays, souvent touchées par l’insécurité. « Vous avez le droit de vivre vos rêves et de faire entendre votre voix ».
De son côté, Anny Modi, militante des droits humains, la Journée internationale de la jeune fille rappelle une exigence de justice. Pour elle, chaque fille est une promesse, une voix à écouter, un avenir à protéger. Elle plaide pour des actions concrètes.
« En RDC et ailleurs, trop de filles sont privées de leurs droits fondamentaux. Nous devons agir pour leur éducation, contre les mariages précoces et pour leur sécurité et leur dignité. Les droits des filles ne sont pas une faveur. Ce sont des fondations. Engageons-nous, sensibilisons, agissons », a-t-elle affirmé.
Ces deux activistes partagent une même conviction, celle d’investir dans les filles, c’est investir dans l’avenir. L’éducation et la liberté de choix demeurent des leviers essentiels pour l’égalité et le développement durable.
Nancy Clémence Tshimueneka