La zone de santé de Mambasa a notifié le mardi 2 juin 2025, 21 cas suspects de Mpox dont 4 cas sont déclarés positifs la semaine dernière dans le Territoire de Mambasa en Province de l’Ituri.
Selon le docteur Yunga Abedi, médecin chef de zone à Mambasa ; en dépit de la présence des groupes armés, cette zone de santé est confrontée actuellement par Mpox. Cette infection virale se transmet d’une personne à l’autre, principalement par contact étroit et parfois de l’environnement aux personnes par des objets et des surfaces qui ont été touchés par une personne atteinte de Mpox.
Le docteur Yunga insiste sur le respect des mesures de prévention comme les autres épidémies et ou pandémie :
" Je rappelle qu'il y a 21 cas suspects, parmi lesquels 4 sont revenus positifs. Et au niveau de la zone de santé, parmi les mesures, c'est que nous avons renforcé la sensibilisation à travers différents canaux de communication. Aussi, nous avons renforcé la surveillance à base communautaire pour qu'aucun cas ne puisse nous échapper. Tout un conseil aux mesures de prévention, qui sont les mesures barrières communes à beaucoup de maladies qui ont déjà sévi dans notre zone de santé. Lavez-vous régulièrement les mains à l’eau et au savon ou faites usage d’un gel hydroalcoolique. Je ne sais pas si la population est suffisamment informée, parce qu'il y a Ebola qui vient de passer, il y a aussi la COVID-19. C'est exactement la même mesure que nous conseillons à la population pour essayer d'endiguer cette maladie ", avant d'insister sur les mesures préventives où il y a d'abord les contacts, parce que la maladie se transmet par contact direct ou indirect.
Et parmi les contacts directs, il y a la salutation par les mains. Aussi, éviter de toucher les linges des personnes supposées contaminées, donc des personnes suspectes et puis d'autres mesures.
Rappelons qu'au mois d'avril 2025, la Division Provinciale de la Santé de Bunia a déclaré positifs au moins 13 cas de Monkey pox (Mpox) ont parmi plusieurs dizaines d’échantillons prélevés en Ituri et testés au laboratoire de l’Institut national de recherche biomédicale (INRB) à Kinshasa parmis lesquelles des enfants ayant été en contact avec des personnes malades.
Freddy Upar, à Bunia