Samuel Essende a brisé le signe indien qui le retenait à cinq capes seulement avec les Léopards. Jeudi 05 juin 2025, c’est bien lui qui a pris ses responsabilités d’attaquant pour mettre tous les Léopards de la République démocratique du Congo (RDC) au large pour ce succès salutaire d’(1-0) aux dépens des Aigles du Mali.
Le stade de Source à Orléans en France retenait bien son souffle lorsque Gédeon Kalulu : à la 27e minute centrait à mi-hauteur en direction de Samuel Essende qui dans la foulée faisait montre d’une résistance remarquable. Contrôle dos au but, le puisant guerrier du FC Augsbourg s’est prémuni d’un tir croisé au second pour étaler au sol le portier malien Djigui Diarra. L’attente était très longue pour l’ancien du PSG. La sensation d’être celui par qui la délivrance est venue est d’une joie immense et indescriptible la « victoire surtout c’est ce que je retiens du match », a-t-il confié au micro de Léopardfoot.
Étoiles pleins les yeux c’était « une joie » totale. Il fait remarquer « qu’étant qu’attaquant, c’est aussi important d’aider son équipe avec des buts ». À ses 27 ans il souffle que « c’est une chose que j’ai toujours rêvé, que je veux : marqué pour son pays, c’est une joie particulière ! On attendait ce but en sélection depuis longtemps, c’est mon métier et la vie d’un attaquant. Contant et confiant pour la suite ! ».
Essende gagne en confiance et enfile une belle veste au milieu de la bataille de titan à ce poste d’avant-centre. Son ratio plaide sa cause contrairement à Simon Banza et Cédric Bakambu. Il est emmagasine de l’énergie nécessaire pour gagner cette rude bataille d’entre 5 serials killers tous feux, tout flamme. Déjà qu’il celui qui met fin à la longue disette de 17 matchs sans voir un neuf titulaire scorer. Ce spectre a longtemps pesé sur ses concurrents : Bakambu, Banza et Fiston Mayele bien que tous soient « titulaires en club », souligne Essende. « On plante des buts », précise t-il. Loin d’être fortuit, c’est bien « de la concurrence saine ». « Que du bonheur », ajoute-t-il et « c’est ce qui nous permet d’être meilleur à chaque match », épingle l’ancien buteur de Vizela en Portugal.
Cette réalité rocambolesque paraît telle une richesse de banc qui fait « la force qu’on a au Congo, c’est d’avoir des joueurs de qualité à chaque poste, voir double, triple. C’est ce qui nous a amènera peut-être en coupe du monde et pourquoi pas une CAN », s’en perçoit l’auteur de 6 buts en Bundesliga.
Jenovic Lumbuenadio