Cette semaine, plusieurs femmes ont marqué l’actualité par leurs engagements dans des domaines aussi variés que les droits de l’Homme, la justice internationale, ou encore la politique. Retour sur ces figures féminines qui ont fait parler d’elles.
Le Royaume du Maroc a brillamment remporté, à travers la personnalité de Nadia Amal Bernoussi, la présidence du Comité Consultatif du Conseil des Droits de l’Homme (CCCDH). Élue lundi à Genève lors de la 33ème session du Comité, cette distinction est un gage de reconnaissance internationale pour les efforts du Maroc en matière de promotion et de protection des droits humains. Nadia Bernoussi, qui est membre du CCCDH depuis 2020, a été réélue pour un second mandat pour la période 2023-2026. Son implication dans la révision de la Constitution marocaine et son travail au sein de la Commission de Venise témoignent de son engagement constant pour les droits de l’Homme à l’échelle mondiale.
Nomination des deux juristes à la Cour pénale internationale
Deux figures africaines, la juge botswanaise Sanji Monageng et la juriste ghanéenne Evelyn Ankumah, ont été récemment nommées conseillers spéciaux du procureur de la Cour pénale internationale (CPI).
La juge Monageng, ancienne juge à la CPI, est actuellement haut-commissaire du Botswana en Afrique du Sud, tandis qu'Evelyn Ankumah, fondatrice d’Africa Legal Aid, œuvre activement pour réformer le droit pénal international en matière de crime d’agression.
Transfert de l’opposante tunisienne Abir Moussi vers une autre prison, éloignée de Tunis
Après six jours de grève de la faim, la présidente du Parti destourien libre, Abir Moussi a été brièvement hospitalisée. Emprisonnée depuis octobre 2023 et condamnée à seize mois de prison pour avoir critiqué le processus électoral, Abir Moussi est désormais confrontée à de nouvelles accusations qui pourraient l’exposer à une peine de vingt ans de prison. Connue pour son franc-parler et son opposition au régime actuel de Kaïs Saïed, sa situation a soulevé des vagues de solidarité parmi les associations féministes, qui ont dénoncé son transfert vers une autre prison, éloignée de Tunis. Le verdict final dans l’affaire pour laquelle elle a été jugée sera rendu le 24 février prochain.
Nancy Clémence Tshimueneka