RDC : Vote en toute quiétude à Masi-Manimba malgré un retard au démarrage

Elecctions à Yakoma
Elecctions à Yakoma

Les électeurs de Masi-Manimba, chef-lieu du territoire portant le même nom, se sont rendus massivement aux urnes ce matin. Malgré un démarrage tardif des opérations de vote dans certains centres, les électeurs votent en toute quiétude. C'est notamment le cas des centres Maday 2 ainsi que Tadi 1 et 2, où le premier électeur n’a pu voter qu’à 9h30 passées.

Un processus fluide malgré le retard

Malgré ce retard, le processus électoral se déroule dans le calme et sans accroc majeur, selon les témoignages recueillis sur place. Tryphon Kin-Key Mulumba, notable de Masi-Manimba et premier à voter dans l'un des bureaux, s'est montré satisfait de l’organisation.

"À l’intérieur, l’opération était plutôt facile. Tout s’est bien passé. Les agents de la CENI se sont montrés professionnels, engagés et déterminés. Certes, aucune opération n’est parfaite, mais il faut reconnaître que la CENI a fourni un effort remarquable pour l’organisation des élections ici, à Masi-Manimba", a-t-il déclaré.

Sécurité renforcée et logistique maîtrisée

Sur les sites de vote, la sécurité est assurée par un important déploiement de forces de l’ordre. Des policiers veillent au maintien de l’ordre et au bon déroulement du scrutin. La logistique, souvent critiquée par le passé, semble cette fois maîtrisée, avec l’arrivée à temps des kits électoraux.

"Un dispositif de sécurité est bien en place, avec un grand nombre de policiers mobilisés. Quant au transport des matériels électoraux, il a été assuré par des véhicules venus de Kinshasa, escortés par des policiers. Cela change des dysfonctionnements observés l’année dernière. À mon avis, il y a peu de crainte concernant d’éventuelles fraudes comme celles notées par le passé", poursuit Tryphon Kin-Key Mulumba.

Un vote jugé simple et accessible

L’expérience de vote semble également plus fluide pour les électeurs, notamment grâce à une meilleure maîtrise des outils électoraux, comme en témoigne Rémy Boko, un électeur.

"Le vote se déroule bien. Tout est clair, surtout pour ceux d’entre nous qui ont été initiés à l’utilisation des machines. On insère le bulletin, la machine affiche les candidats au niveau national et provincial, puis on valide. C’était très simple", explique-t-il.

Le scrutin, bien que retardé dans certains bureaux, semble marqué par une amélioration notable de l’organisation et un processus mieux encadré, selon les observateurs présents sur place.

Par Jonathan Mesa