La Commission électorale nationale indépendante (CENI) a annoncé avoir bloqué plus de 1 300 attaques informatiques en l’espace de 24 heures, une tentative massive et coordonnée de perturber les opérations électorales en cours dans les circonscriptions de Masi-Manimba et Yakoma.
Dans une déclaration officielle ce dimanche , le président de la CENI a révélé que les attaques ciblaient les infrastructures numériques de l’institution, incluant notamment les systèmes de gestion des données électorales et les plateformes de suivi des résultats. Ces tentatives consistaient en des connexions non autorisées, des logiciels malveillants et des tentatives d’exploitation de failles pour accéder à des informations sensibles ou manipuler les systèmes.
Le président de la CENI a précisé que l’origine des attaques a été identifiée comme provenant principalement de l’étranger, notamment des États-Unis, de Hong Kong et de la France. Bien que la nature exacte des motivations derrière ces cyberattaques ne soit pas encore totalement éclaircie, elles semblent viser à déstabiliser le processus électoral et à saper la confiance des citoyens congolais dans l’intégrité du scrutin.
Malgré l’ampleur de cette offensive numérique, le président de la CENI a affirmé que les systèmes informatiques de l’institution avaient résisté à ces tentatives grâce à des mesures de sécurité renforcées et des pare-feux sophistiqués. Les équipes techniques mobilisées ont pu bloquer toutes les intrusions et préserver l’intégrité des données électorales.
« Ces attaques ne visent pas seulement nos systèmes, mais également la crédibilité de l’élection elle-même », a déclaré le président de la CENI, soulignant l’importance de garantir la transparence et la fiabilité du processus.
L'institution a réaffirmé son engagement à poursuivre le déroulement des élections dans des conditions sécurisées et à informer régulièrement les parties prenantes, y compris les observateurs nationaux et internationaux, de l’évolution de la situation. Les électeurs sont appelés à maintenir leur confiance dans le processus malgré ces tentatives de déstabilisation.