À Masi-Manimba, le processus de vote se poursuit dans certains bureaux de la circonscription où l'affluence varie encore à la tombée de la nuit. Aux centres Tadi 1 et 2, les files d’attente commençaient à s’amenuiser aux alentours de 17h, tandis que dans d’autres bureaux, des électeurs attendaient toujours patiemment de pouvoir voter.
Aux abords des centres, certains citoyens continuaient à chercher leurs noms sur les listes électorales jusqu’à 19h, souvent sans succès. Plusieurs personnes, dont les noms ne figuraient pas sur les registres, restaient sur place dans l’espoir d’une solution.
Dépourvus d’électricité, les centres Tadi s’appuient sur des lampes torches pour poursuivre les opérations dans des conditions précaires. Ce retard dans le déroulement du scrutin trouve son origine dans un démarrage tardif des opérations. Initialement prévu à 6 heures, le vote n’a débuté qu’après 9h30 pour des raisons encore inexpliquées.
Élections à Masi-manimba, des enjeux pour débloquer la situation politique en province
La tenue des élections à Masi-Manimba était la seule condition pour le renouvellement des institutions provinciales. Le gouverneur et Vice-gouverneur de province, les sénateurs et les membres du bureau définitif de l'Assemblée provinciale devraient tous être élus après la tenue de ces scrutins.
Les élections reprises est le conséquence de l'annulation en janvier dernier de tous les suffrages pour fraude massive, corruption, actes de vandalisme et la violence. La CENI avait affirmé avoir perdu plus de 220 dispositifs électroniques de vote détruits lors des échauffourées.
Jonathan Mesa