Ces travaux ont été ouvert par la Ministre du genre, famille et enfant Léonnie Kandolo Omoyo à la Maison de France de la Gombe.
Dans son mot d'ouverture, la Ministre du genre a souligné que la RDC, en proie à des conflits armés depuis plusieurs années, est confrontée à une crise humanitaire qui affecte particulièrement les enfants. Les violences basées sur le genre, notamment les violences sexuelles, ont des conséquences dévastatrices sur leur développement et leur bien-être.
"La nécessité d’une approche multisectorielle est primordiale pour éradiquer ces violences ", a-t-elle déclaré. "La collaboration avec tous les acteurs concernés est essentielle pour mettre en œuvre des actions efficaces. Nous attendons des participants un diagnostic approfondi de la situation afin de définir les prochaines étapes "
Ramatou Touré, cheffe de la section protection de l’UNICEF, a confirmé l’ampleur du problème en RDC, où près de 40 % des cas de violences sexuelles signalées concernent des filles. "Cette situation est intolérable", a-t-elle déploré , "mais nous sommes convaincus qu’avec une volonté politique forte et une mobilisation de tous les acteurs, nous pouvons y mettre fin."
Cette session préparatoire, qui réunit des représentants de différents ministères, de la société civile et d’organisations internationales telles que l’UNICEF et l’OMS, vise à préparer la conférence mondiale qui se tiendra à Bogota du 7 au 8 novembre prochain. L’objectif est d’élaborer une stratégie globale pour éradiquer toutes les formes de violences faites aux enfants.
Nancy Clémence TSHIMUENEKA