Le gouvernement a pris acte, lors de la dix-septième réunion du Conseil des ministres, de la note d'information sur la mise en place d'un système de certification des réserves minières. Cette note a été présentée par le ministre des Mines, Kizito Pakabomba, suivant les instructions du Président Félix Tshisekedi, données lors de la réunion extraordinaire du 9 septembre, visant à entamer rapidement les travaux pour mettre en place ce système.
"Le ministre des Mines a expliqué que les meilleures pratiques de certification des réserves minières reposent sur des normes et des méthodologies reconnues internationalement, permettant d’évaluer, de répertorier et de certifier les ressources minérales avec transparence et crédibilité. Ce processus implique des étapes essentielles, dont des études géologiques, l'estimation des ressources, la classification des réserves et des audits indépendants," rapporte le compte rendu du Conseil des ministres.
Ce projet, initié par le Chef de l'État Félix Tshisekedi, vise à renforcer la transparence et la traçabilité de l'exploitation minière, un secteur clé pour l'économie du pays. La certification devrait protéger les intérêts nationaux lors des négociations commerciales et offrir des garanties solides aux investisseurs. Le projet permettra aussi de s'assurer que chaque carré minier attribué soit évalué selon des normes internationales.
Le rôle du Cadastre Minier (CAMI) est central dans ce processus. "Une réforme de son fonctionnement est nécessaire pour garantir le respect strict des critères d’attribution, et toute infraction sera sévèrement sanctionnée," a précisé Félix Tshisekedi, selon le compte rendu de la réunion extraordinaire.
Le Président a rappelé la responsabilité historique des dirigeants envers le peuple congolais, soulignant que les ressources minières appartiennent à la nation et aux générations futures, et que leur gestion doit respecter des principes d’équité et de développement durable.
Dans cette optique, il a indiqué qu'il est essentiel de promouvoir la certification des réserves disponibles après recherche, et de réfléchir à la possibilité de soumettre toute acquisition de carrés miniers à un appel d'offres préalable pour garantir la transparence et encourager la préférence nationale.