Assemblée nationale : une question écrite adressée au ministre des ITP sur l'arrêt des travaux de la route Renaissance à Kisenso

Vue d'une érosion au quartier Ngomba à Kisenso
Vue d'une érosion au quartier Ngomba à Kisenso

Le député national Venance Eyanga Mboyo, élu de la circonscription électorale de Mont-Amba, à Kinshasa, veut voir clair sur l'arrêt des travaux de modernisation de l'avenue Kulumba et de la route Renaissance, situées respectivement dans les communes de Limete et Kisenso. Il a, pour ce faire, adressé une question écrite au ministre d'État chargé des infrastructures et travaux publics, en vertu des articles 100 et 138 de la constitution, et 178 et 179 du règlement intérieur de l'assemblée nationale.

Cet élu dit avoir constaté cet arrêt des travaux lors de ses vacances parlementaires trimestrielles.

« Lors de mes vacances parlementaires, j'ai constaté que les travaux de construction de l'avenue Kulumba dans la commune de Limete et la route Renaissance dans la commune de Kisenso, deux axes routiers d'une importance capitale pour les populations de ma circonscription et le développement de notre pays, se trouvent à l'arrêt », peut-on lire dans sa correspondance adressée à ce membre du gouvernement.

L'avenue Kulumba, qui part de l'avenue Siforco dans la commune de Masina dans l'est de la capitale congolaise, fait jonction avec l'avenue des poids lourds, dans la municipalité de Limite. Les travaux de sa modernisation, lancés fin décembre 2022 et stoppés net, avaient pour but de décongestionner le boulevard Lumumba, du reste, très sollicité par les véhicules, et qui facilite l'accès rapide à l'aéroport international de Ndjili, à N’sele.

La route de la Renaissance, elle, relie la commune de Kisenso avec celle de Lemba, passant par l'université de Kinshasa, pour déboucher au rond-point Mont-Amba, à l'intendance générale de l'UNIKIN. Les travaux de sa construction, entamés en 2020 et salués par les riverains et étudiants de cet établissement universitaire voisin, se sont vus arrêtés sans raison valable. A ce jour, plusieurs têtes d'érosion y sont ouvertes, des parcelles érodées, mettant ainsi en danger la vie des habitants vivant à proximité de cet axe routier, surtout avec le retour de la saison de pluie dans la ville.

Samyr LUKOMBO