L’Association congolaise pour l’accès à la justice (ACAJ) appelle le gouvernement de la RDC à collaborer avec la division des droits de l’homme de la MONUSCO et des organisations nationales de défense des droits de l’homme afin d’identifier les responsables de la mort de près de 129 prisonniers, dans la nuit du 1er au 2 septembre dernier.
Pour l’ACAJ, ces « faits sont inacceptables dans un État de droit », dans la mesure où « la Police nationale congolaise et les Forces armées de la RDC ont été appelées à la rescousse pour « endiguer » une tentative d’évasion de la prison.
« Au cours de leur intervention, elles ont fait un usage indiscriminé et disproportionné aux armes létales », regrette l’ACAJ.
L’ONG présente ses sincères condoléances aux familles des victimes et appelle les autorités à tout mettre en œuvre pour que de tels événements ne se reproduisent plus.
L’Association des amis de Nelson Mandela pour la défense des droits humains (ANMDH) avait, pour sa part, exigé d’enquêtes indépendantes et transparentes afin de faire toute la lumière sur les événements de Makala et d’en identifier les responsables.
La classe sociale et politique congolaise a vivement critiqué cette situation macabre. Plusieurs acteurs ont dénoncé « l'assassinat », le « massacre », ou encore le « carnage », pointant l'irresponsabilité des autorités étatiques qui ne respectent pas la vie humaine.
Bruno Nsaka