"Under 12"/Brazzaville 2024: Les Léopardeaux malmenés d'entrée par les Lionceaux camerounais

Les Léopards dames et messieurs tennis de moins de 12 ans ont été défaits par leurs homologues camerounais pour le compte de la 1ère journée du tournoi "Under 12" organisé par la Fédération Congolaise de Tennis (Fecoten) sous l'égide de la Confédération Africaine de Tennis (CAT) et l'International Tennis Federation (ITF).

Les jeunes fauves congolais sont totalement passés à côté de leurs sujets visiblement plus expérimentés et mieux entraînés. Chez les filles en simple, Esomia Tangila Rosiane s'est inclinée (0-6/0-6) devant Belibitezia et Gaëlla Kalonji Mbwaya a courbé l'échine (0-6/1-6) face à Olive Nguimbis Ewala. En double, la paire Gaëlla Kalonji Mbwaya et Nicky Nsele Bome n'a pas fait le poids face à son homologue (1-6/1-6). Chez les garçons en simple, Gloire Mbulu Mutombo a tenté de résister devant Prince Moukam (6-0/3-6/2-6) tandis que Daniel Elenga Kilenga était battu (0-6/1-6) par Rayan Nguetse. En double, la paire Gloire Mbulu Mutombo et Daniel Elenga Kilenga a perdu (3-6/3-6).

Malgré cette défaite d'entrée, rien n'est encore perdu pour les Léopardeaux congolais qui disputent leur 2ème et dernier match ce mardi 3 septembre face aux Congolais de Brazzaville. Il faut obligatoirement l'emporter pour conserver l'espoir de prendre la 2ème place du tournoi, sachant que seuls les deux premiers vont se qualifier pour la phase finale (CAJE 2024). Pour cela, il faudra espérer également une victoire du Cameroun le mercredi 4 septembre face au Congo Brazzaville pour s'assurer définitivement de la 2ème place de ce tournoi.

La Fédération de la République Démocratique du Congo de Tennis (FRDCT), grâce à son président, l'ingérieur Georges Koshi Gimeya, ainsi que l'ensemble de son comité, a pris en charge totalement le déplacement de six jeunes athlètes congolais. Les dirigeants de cette zone veulent redonner une nouvelle dynamique ayant compris que c'est dans la jeunesse qu'il faut investir absolument. Ces genres de tournois doivent s'organiser fréquemment pour décomplexer les jeunes joueurs qui seront, dans les années à venir, appelés à représenter leurs nations dans des échelons un peu plus élevés.

Michel TOBO