Le Service national a inauguré la récolte de maïs pour la saison 2023-2024 au Centre Felix-Antoine Tshisekedi de Kasese. Selon le Commandant du Service national, 16 000 tonnes de maïs seront récoltées cette saison, avec un objectif ambitieux d'atteindre 50 000 tonnes en 2025.
L'élevage connaît également une expansion significative. Le Service national, qui ne comptait que quatre têtes de bovins à l'arrivée du général-major Jean-Pierre Kasongo Kabwik, en possède aujourd'hui 2 221.
Vendredi 28 juin 2024, au centre pilote Laurent-Désiré-Kabila à Kasese, les moissonneuses-batteuses fonctionnent à plein régime en pleine période de récolte. Une fois les machines à l'arrêt, les bâtisseurs, surtout les nouveaux pensionnaires du centre de formation et d'encadrement Félix-Antoine Tshisekedi, prennent le relais pour le glanage. Sur un autre site, des bulldozers et tractopelles sont en action pour le dessouchage. L'objectif est d'étendre le champ de maïs à 10 000 hectares afin de produire 50 000 tonnes d'ici à 2025, contre 16 000 tonnes pour la campagne agricole en cours 2023-2024.
Le général-major Jean-Pierre Kasongo Kabwik, également responsable de l'élevage, a souligné les ambitions et la bonne planification des services nationaux, qui laissent entrevoir des lendemains prometteurs. "Si nous faisons cet élevage, nous agrandissons les services nationaux. Même si nous ne tirons pas immédiatement les dividendes, les générations futures profiteront de ce travail bien organisé", a-t-il déclaré.
Le Service national est-il prêt à reproduire ces expériences dans le cadre du programme de 145 territoires ? "Oui", répond son commandant, tout en précisant que cela dépendra des décisions du gouvernement. "Si le gouvernement décide d'intégrer le service national comme une unité de mise en œuvre pour atteindre certains objectifs, nous avons le personnel et nous sommes prêts à travailler. Si le gouvernement donne cette mission et les moyens nécessaires, nous le ferons. Rien n'est impossible."
À Kasese, outre l'agriculture et l'élevage, le Service national se concentre également sur la construction. Après l'école, une clinique moderne est en cours de construction, garantissant des soins de santé de qualité non seulement pour les bâtisseurs, mais aussi pour les populations environnantes. Pendant ce temps, à la gare de Kanyama, le premier train estampillé Service national en provenance de Lubumbashi effectue ses premiers déchargements, dirigé par une femme, symbolisant la réalisation d'un rêve et une leçon de vie.