Haut-Uele : Arrestation d'un rebelle sud-soudanais à Faradje par l'armée congolaise

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Militaires des FARDC. Ph. ACTUALITE.CD

Ce coup de filet de l'armée congolaise a eu lieu le mardi 2 avril dans la localité de Didu, de la chefferie de Kakwa Ima, en territoire de Faradje. C'était lors d'une patrouille de routine menée par les éléments du bataillon des forces d'intervention régionale du secteur opérationnel Uele. Un élément de deuxième classe dans les rangs de la rébellion sud-soudanaise de la NASFA a été appréhendé avec une arme du type AK-47 et cinq chargeurs bien garnis, affirme le porte-parole de l'armée dans la zone.

Ce belligérant a été présenté jeudi 4 avril à l'état-major du secteur opérationnel Uele basé à Dungu. Lors de son interrogatoire, l'assaillant aurait avoué avoir simplement foulé le sol congolais en quête de survie. "Majak Duet, second classe au sein de ce mouvement, trouve difficile au stade actuel d'établir les motifs de sa présence sur le sol congolais, parce qu'il ne parle que l'arabe. Au moment opportun, l'opinion sera fixée étant donné que nous approfondissons les enquêtes. Il convient de rappeler que depuis quelque temps, ces hors-la-loi viennent troubler la quiétude de nos concitoyens. En juillet 2023, les militaires du 32052ème bataillon du secteur opérationnel Uele avaient libéré un jeune homme de 17 ans du nom de Dakwayosa Michel, kidnappé par ces délinquants qui l'avaient emmené jusqu'au Sud-Soudan. Les militaires des forces armées de la République Démocratique du Congo engagés dans le secteur opérationnel Uele sont entièrement résolus à décourager et à neutraliser quiconque tenterait de perturber la quiétude de nos concitoyens", a rassuré le capitaine Yuma Kinsher Mba July, porte-parole de l'armée dans le secteur opérationnel Uele.

Il convient de signaler que depuis quelque temps, la frontière congolo-sud-soudanaise est en proie à l'insécurité imposée par des groupes armés négatifs. Dans la province sœur du Bas-Uele, une localité du territoire d'Ango aurait été vidée de sa population après les récurrentes incursions de groupes rebelles, qui ont d'abord enlevé fin mars 32 personnes en une seule fois, et une autre fille, qui restent en captivité jusqu'à ce jour. Les activités socioéconomiques sont paralysées et les écoles fermées, avait alerté l'administrateur de ce territoire.

Joël Lembakasi