RDC: la CFLDD plaide pour la prise en compte des femmes dans la gestion des ressources naturelles 

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La Coalition des femmes leaders pour l'environnement et le développement durable (CFLEDD) a, dans le cadre du mois de la femme rendu public le 15 mars, les résultats de son étude sur la participation des femmes dans les comités locaux de développement (CLD).


Cette étude menée dans quatre des six territoires de la province de L’Equateur a pour but de promouvoir l'émergence de la femme et sa participation dans les organes de prise de décision ainsi qu'aux activités liées aux programmes intégrés REDD+ (Réduction des émissions de gaz à effet de serre dues à la déforestation et à la dégradation des forêts).

Chouchouna Losale, chargée de programme de la CFLEDD, a souligné que la RDC regorge dans les secteurs fonciers et les forêts des potentialités énormes dont les femmes peuvent jouir, avant de déplorer les contraintes relatives à la faible participation des femmes à la gestion de ces ressources, révélées par l'étude. 

"Dans un contexte où il y a prédominance de la loi coutumière à la loi nationale qui ne permet pas à la femme de bien jouer son rôle dans la gestion des ressources naturelles, nous voulons, par cette étude, interpeller le gouvernement qui a mis en place les organes permettant à la femme de s'épanouir, d'investir en elle pour avoir un Congo paritaire," elle fait savoir.

Elle a par la suite exposé le besoin des femmes qui ont sollicité l'ouverture des centres de formation afin de lutter contre l'analphabétisation et mettre à contribution leurs connaissances pour le bien être de la communauté. 

La CFLEDD s'est à cet effet engagé pour mener des plaidoyers et actions de renforcement des capacités des femmes afin d’aboutir à leur implication dans les instances de prise de décision.

La présente étude a été réalisée dans le cadre d'un projet dénommé "plaidoyer pour l’implication de la femme dans les organes de prise de décision et aux différentes activités des réformes engagées dans la province de l’Équateur".

Le projet a été mis en œuvre pour une durée de 5 ans, avec le financement de la Rainforest Norvège. Il visait à contribuer à la participation qualitative de la femme et favoriser les opportunités économiques tout en valorisant les apports et les connaissances pour le développement.

Nancy Clémence Tshimueneka