Cette visite avait pour objectif de renforcer la collaboration entre IPAS et les Pays-Bas sur le projet d'amélioration d'accès à l'information et aux services de santé sexuelle et reproductive à Kinshasa et dans la Tshopo et d'aborder les questions liées à la santé sexuelle et reproductive en milieu chez les jeunes.
"Elle s'inscrit dans le cadre du programme Ambassadrice un jour initié par le groupe d'ambassadeurs féministes qui militent pour les droits des femmes, l'égalité des genres pour plus d'équité dans les programmes publics, mais aussi dans les normes sociales," souligne Jean-Claude Mulunda, directeur pays de IPAS.
"Nous avons présenté le travail que IPAS fait dans le cadre de la promotion des droits des femmes avec un focus sur la promotion de la santé sexuelle et reproductive qui est un ingrédient important pour le développement des femmes, de leurs potentiels, mais aussi pour la contribution de ces femmes au développement de la RDC."
Et de poursuivre :
"Nous fournissons également des efforts pour travailler avec les autorités politiques, communautaires, religieuses à tous les niveaux pour nous assurer que chaque fille, femme a un couloir humanitaire sécurisé qui lui permet de pouvoir aller jusqu'où elle peut recevoir de l'information et continuer jusqu'où elle peut obtenir des services et revenir dans la communauté, être acceptée et bénéficier du soutien social."
Pour Blessing Kasasi, ambassadrice du jour, ces échanges ont permis d'élargir la vision autour des droits des femmes et des filles pour leur autonomisation.
"La situation de la fille et de la femme nécessite l'attention de tous. Et nous avons un apport à donner dans cette lutte pour éradiquer toutes les formes de VBG afin d'offrir à la jeune fille/femme des conditions de vie paisibles, a-t-elle soutenu avant de proposer quelques alternatives pour permettre à Ipas de rencontrer davantage les besoins des jeunes sur la santé sexuelle et reproductive."
Par le programme Ambassadrice d'un jour, IPAS s'engage à travers la gratuité de l'enseignement à faciliter aux jeunes (filles et garçons) d'avoir accès à des informations crédibles sur la santé sexuelle et reproductive, mais aussi à savoir à qui s'adresser pour obtenir de cette vie sécurisée lorsqu'ils en ont besoin, et à lutter contre toute forme de service clandestin, y compris les avortements clandestins.
Nancy Clémence Tshimueneka