Caricature : cesser avec le soutien des FDLR, l’autre demande de l’Union Européenne 

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Caricature Kash/ACTUALITE.CD

L’Union Européenne fait polémique ces derniers jours en RDC suite à sa signature d’un Mémorandum d'entante (MoU), le 19 février dernier, avec le Rwanda sur les matières premières critiques. Pays dont le sol ne possède pas ces richesses. Le Rwanda est donc pointé du doigt, avec évidence dans plusieurs rapports internationaux, de soutenir le mouvement rebelle M23 qui sème terreur et désolation à l’Est de la RDC, le plongeant dans une crise humanitaire et sécuritaire sans précédent.

Côté congolais, il n’y a pas débat. Ces minerais sont extraits sur le sol congolais et la situation sécuritaire très inquiétante dans la partie Est de la RDC profite à cette extraction frauduleuse par le Rwanda. D’où une centaine de voix se sont levées pour dénoncer avec la dernière énergie ce mémorandum entre l’Union Européenne et le Rwanda. Des organisations de la Société Civile appellent l'Union Européenne à résilier le dit accord qui, selon elle, favorise l’omerta sur le pillage des ressourcés naturelles et l’holocauste des populations congolaises par le Rwanda.

De l’autre côté, sur le plan diplomatique, la communauté internationale demande également à Kinshasa de cesser toute collaboration avec le groupe armé FDLR. L’UE a fait cette demande à la RDC depuis l’année dernière. Plusieurs rapports ont fait état d’une collaboration entre les FARDC et des groupes armés dans l’est du pays. 

Par exemple, dans le territoire de Lubero, contre toute attente, selon les sources d’ACTUALITE.CD, les autorités auraient décidé de recourir aux miliciens de UPLC cantonnés à Kalunguta, sur l’axe Butembo-Beni, comme supplétifs pouvant relever les FARDC dans certaines zones en vue d’éviter le vide sécuritaire.

Les Forces Armées de la République Démocratique du Congo (FARDC) ont déjà annoncé l’interdiction stricte aux militaires congolais de nouer ou d’entretenir un contact avec les Forces démocratiques de libération du Rwanda (FDLR). Toute infraction à cette directive est considérée avec rigueur, conformément aux lois en vigueur, avec l'application sans compromis de la politique de tolérance zéro.