Kinshasa: 30 cadres et agents du ministère du Genre renforcent leurs capacités sur le protocole de Maputo et les droits sexuels et reproductifs

Photo/ Actualité.cd
Photo/ Actualité.cd

L'atelier a été organisé par la direction des services juridiques du secrétariat général du ministère du genre, de la famille et de l'enfant en partenariat avec IPAS. Il a principalement porté sur la clarification des valeurs et la transformation des attitudes sur le protocole de Maputo et les droits sexuels et reproductifs en RDC.

L'objectif général de cette activité était d'outiller les cadres et les agents du ministère du genre en matière d'instruments juridiques qui font la promotion des droits des femmes et des enfants, dans le but de faire d'eux des formateurs capables d'animer des ateliers sur divers sujets liés à la promotion et à la protection des droits des femmes, des enfants et des familles.

Du 20 au 21 février 2024, les participants ont été formés sur 7 modules dont : (1) le guide de facilitation sur le protocole de Maputo, (2) les évidences SSR sur les avortements dans le monde et en RDC ; (3) l'évolution du cadre légal congolais en matière d'avortement ; (4) la lutte contre les violences basées sur le genre ; (5) le Code de la famille révisé en lien avec le protocole de Maputo ; (6) l'écosystème de l'accès durable à l'

Contexte justificatif 

Depuis son accession à l'indépendance, la République démocratique du Congo fournit des efforts pour offrir des opportunités légales aux hommes, aux femmes et aux enfants en vue de leur protection et de leur sécurité. Ces efforts se traduisent de même par l'adoption et l'engagement de la RDC en septembre 2015 dans le programme des Objectifs de développement durable (ODD). Sur le plan national, la Constitution du 18 février 2006, telle que modifiée et complétée à ce jour, consacre, dans ses articles 12 et 14, les principes d'égalité des droits de chance et de sexe. Au-delà de ses frontières, la RDC a ratifié plusieurs instruments juridiques internationaux, régionaux et sous-régionaux d'habilitation des femmes et des enfants constitués par les conventions, des traités et d'autres accords.

Cependant, la mise en œuvre effective de ces textes juridiques relatifs aux droits des femmes, des enfants et des familles nécessite des ressources humaines qualifiées et suffisantes.

Pour ce faire, il est impérieux que ces instruments soient bien compris afin de permettre à tous de s'assumer pour une mise en œuvre et une application efficace de ces derniers. C'est donc dans cette optique que cette session de formation a été organisée.

Nancy Clémence Tshimueneka