Réélection de Félix Tshisekedi: "on espère qu'il y aura du concret cette fois-ci" ( Florence Kapila)

Photo/ Droits tiers
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Plusieurs défis attendent le président réélu, entre autres l'amélioration des conditions de vie des Congolais, la restauration de la paix dans le pays, l'instauration d'un vrai État de droit, la réduction du train de vie des institutions, la lutte contre l'insécurité et le tribalisme, la relance de la Miba… Pour Florence Kapila, actrice socio-politique et membre de l'association Les Femmes de valeurs, ces défis devront être au centre des préoccupations du chef de l'État.

"Après des années de tergiversations à la tête du pays, nous avons désormais besoin d'un véritable plan directeur du développement du pays, ceci qui permettra la continuité de l'action de l'Etat. Félix Tshisekedi est appelé durant ces 5 prochaines années à relier le Nord et le Sud, l'Est et l'Ouest de notre pays par les routes bien asphaltées. Il doit servir le Peuple. Il doit travailler sans relâche pour assurer la paix, le développement économique et le bien-être de tous. Ce mandat, il le doit au peuple, à personne d'autre ! 
Il n'y aura pas d'excuse cette fois-ci. Il n'y a pas de FCC ni de COVID. On veut du concret et non les promesses sans accomplissement"

Et de poursuivre :

"Ces élections, bien qu'entachées d'irrégularités, sont une grande leçon de démocratie. Et les résultats publiés reflètent exactement le choix du peuple. Les perdants doivent accepter leur échec ou contester par voix légale."

Conformément à l'article 73 de la Loi électorale, après la publication des résultats provisoires, l'étape des contentieux électoraux va s'ouvrir à la Cour constitutionnelle. Selon le calendrier de la Commission Électorale Nationale Indépendante, le dépôt des recours est ouvert du 2 janvier 2024 au 5 janvier 2024, tandis que le traitement de ces recours se déroulera du 3 janvier 2024 au 11 janvier 2024. Malgré ces dispositions légales, Moïse Katumbi, Martin Fayulu, Denis Mukwege, ainsi que six autres candidats, contestent les résultats et appellent à la réorganisation des élections, excluant même la possibilité de saisir la Cour constitutionnelle.


Nancy Clémence Tshimueneka