Lubumbashi : Face à la montée des troubles à l'ordre public, Lolo Lawrence Kyungu appelle à des mesures urgentes pour mettre fin au phénomène

Lawrence Lolo Kyungu Kibwe, président national de l'alliance nationale des Fédéralistes Kyunguistes (ANAFEK) a dénoncé, ce samedi, la persistance, à Lubumbashi, des cas des troubles à l'ordre public provoqués par certains jeunes à longueur des journées, perturbant des activités économiques de la population. 

C'est dans ce contexte qu'il met en cause ce qu'il appelle indifférence de l'autorité locale.

"Je déplore le comportement des autorités. Le mal existe mais qui doit c'est vrai, mais qui doit éduquer et remettre de l'ordre ? On peut tout de suite dire qu'il y a carrément une absence totale et criante de l'autorité. Personne n'a peur ni ne craint l'autorité à Lubumbashi. Elle ne s'implique presque pas dans la résolution de ce problème. Certains jeunes n'ont plus peur d'aller en prison. Ils disent même qu'ils peuvent aller là bas, au moins pendant ce temps-là, ils ne vont pas payer le loyer. Et celà ne permet plus à la population de ne plus avoir confiance en l'autorité surtout pour des cas des récidivistes. Puisqu'il y a plusieurs cas de rupture familiale, l'autorité locale soit faire recours aux scientifiques pour comprendre le phénomène et trouver des solutions durables ", dit-il, à ACTUALITÉ.CD, ce samedi.

Lolo Kyungu Kibwe accuse également certains politiques de se cacher derrière ces jeunes pour des intérêts personnels.

" Une classe de la race des vipeurs met la jeunesse et leur avenir en cage pour leurs intérêts personnels. Cette classe profite généralement de l'ignorance des jeunes. Nous disons que c'est aux jeunes de faire un examen de conscience et de tracer leur propre vie, personne ne le fera à place ", a-t-il poursuivi.

Depuis quelques semaines, la ville de Lubumbashi et principalement certains coins dont la commune de la Kenya, le quartier Kalebuka (commune annexe) sont victimes des troubles à l'ordre public causés par certains jeunes. Certains ont été interpellés par les services de sécurité et déférés devant les instances judiciaires.

José MUKENDI