Lors de l'audience tenue le 14 août dernier, en foraine à la prison de Makala, la Cour de cassation avait annoncé qu'elle allait rendre son arrêt définitif dans l'affaire mettant en cause l'ancien premier vice-président de l'Assemblée nationale, Jean-Marc Kabund, ce mercredi 06 septembre. Pour la défense de Kabund, le ministère public n'a pas été capable de démontrer la réunion des infractions, contre leur client.
"Le ministère public a été incapable de prouver la réunion des éléments constitutifs pouvant démontrer les infractions commises par notre client. Notre client a commis ni propagation de faux bruits, ni outrage au chef de l'Etat... nous nous attendons simplement à son acquittement", a dit à ACTUALITE.CD ce mardi Me Georges Lutula.
Ce dernier a annoncé aussi l'éventualité d'un report du prononcé.
"Par ailleurs nous avons des informations au niveau de la Cour de cassation qui nous révèlent qu'il n'y aura pas prononcé. C’est regrettable. Mais notre client n'a pas commis d'infraction" a-t-il ajouté.
Douze chefs d'accusation pèsent sur kabund, notamment l'outrage envers le Parlement, le Gouvernement de la République, l'offense envers le chef de l'État, ainsi que la propagation de fausses rumeurs. Ces infractions auraient été commises dans une déclaration faite par l'ancien président intérimaire de l'UDPS lors d'une conférence de presse tenue le 18 juillet 2022. Selon son parti politique, l'Alliance pour le changement (A.ch), cet ancien proche collaborateur de Félix Tshisekedi est un "otage" du pouvoir, car la chambre de conseil avait pris un arrêt pour assigner Kabund en résidence surveillée mais le parquet avait refusé d'exécuter la décision.
Ivan Kasongo