Procès Mwangachuchu: Le site internet de Rwanda biomédical center indique deux documents de test covid effectué par le prévenu, l'un le présente Rwandais et l'autre Congolais 

La Haute cour militaire a examiné ce mardi 11 juillet, deux documents de résultats de test covid qui reprend la nationalité du prévenu Édouard Mwangachuchu. L'identifiant unique ou ID du document du test covid du prévenu Édouard Mwangachuchu, présenté par le ministère public a été vérifié dans le site internet de Rwanda biomedical center (RBC), séance tenante. Le site internet renseigne que le député national congolais Édouard Mwangachuchu s’est présenté comme un sujet Rwandais, lors d'un test effectué le 28 mai 2021 au Rwanda.

Au cours de la même audience, la Haute cour militaire a vérifié aussi le ID du document contenant le résultat de test covid présenté par la défense. Le site internet de RBC, renseigne que Édouard Mwangachuchu s'était présenté comme un Congolais lors du test covid passé le 27 mai 2021 au Rwanda, contrairement au document du test présenté par l'organe de la loi.

Selon ministère public, si la nationalité  Rwandaise du prévenu est établie, cela pourrait soulever la prévention de l'espionnage ou de la trahison, car le prévenu est un député national Congolais et la nationalité congolaise est une et exclusive.

Cependant, d'après la défense, Édouard Mwangachuchu ne détient que les passeports congolais, et lors des différentes perquisitions dans ses résidences, aucun passeport étranger n'a été retrouvé. 

La Haute cour a renvoyé l'affaire au vendredi 14 juillet pour poursuivre l'examen de la cause.

Édouard Mwangachuchu et son co-prévenu sont soupçonnés d’entretenir des liens avec les rebelles du M23. Ils sont poursuivis pour trahison, participation à un mouvement insurrectionnel, espionnage et détention illégale d’armes de guerre. Ces poursuites ont été déclenchées à la suite des découvertes par les services de renseignements militaires des armes de guerre dans la résidence d’Edouard Mwangachuchu à Kinshasa et aussi dans les locaux de sa société SMB à Masisi au Nord-Kivu.

Ivan Kasongo