RDC : mise en place d'une commission d'enquête sur les exactions reprochées aux FARDC à Kwamouth et à Goma

Photo d'illustration
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Le gouvernement à travers le ministère de la défense nationale et anciens combattants a mis en place une commission pour enquêter sur les exactions reprochées aux militaires des Forces Armées de la République Démocratique du Congo à Kwamouth ( Mai Ndombe) et à Goma ( Nord-Kivu).

D'après l'arrêté ministériel de Jean-Pierre Bemba Gombo, la ommission d'enquête est composée de 20 membres déployés sur deux sites en raison de 10 membres par site et comprend les membres de (du) Cabinet du VPM, ministre de la Défense nationale et anciens combattants, Etat-Major Général des FARDC, Inspectorat Général des FARDC, Auditorat Général près la Haute Cour Militaire et Etat-Major de Renseignement.

"La Commission a pour mission de récolter les données, recueillir les éléments de preuve, identifier et entendre les auteurs présumés, les victimes éventuelles, les témoins ainsi que des renseignants. La durée des travaux de la Commission est fixée à 30 jours renouvelables" précise l'arrêté consulté jeudi 8 juin 2023

Le VPM, ministre de la Défense nationale et anciens combattants Jean-Pierre Bemba Gombo justifie la mise en place de cette commission par la nécessité de lutter contre l'impunité dans les milieux militaires, de renforcer la discipline et de rappeler à l'ordre tous les éléments des Forces Armées de la République Démocratique du Congo.

Goma, chef-lieu de la province du Nord-Kivu, cette province est en proie aux violences et activisme des groupes armés locaux et étrangers. Selon plusieurs rapports des Nations-Unies, des militaires de l'armée congolaise sont également cités dans les violations des droits de l'homme.

À Kwamouth dans la province de Mai Ndombe, le conflit communautaire entre Teke et Yaka à détérioré la situation sécuritaire dans cette partie du pays. Des militaires et policiers ont été également déployés dans cette partie du pays mais jusque-là, la situation peine à s'améliorer. Ce conflit a déjà fait au moins 300 morts en moins d'un an, selon Human Rights Watch.

Clément MUAMBA