Le Bureau du Conjoint du Chef de l'Etat a organisé ce mardi 25 avril 2023, une rencontre d'échanges sur les violences basées sur le genre en RDC et les avancées législatives enregistrées.
Il s'agissait au cours de cette rencontre de faire un tour d'horizon de la situation actuelle des VBG sur l'ensemble du pays mais également de présenter aux différents partenaires essentiellement les agences du système des Nations unies et représentants des pays amis de la RDC, les actions de plaidoyer portées par la Première Dame de République depuis sa désignation en tant que Championne globale des Nations unies pour la prévention des violences sexuelles liées aux conflits en 2019.
Ces actions allant dans le sens de mettre fin à ce fléau, débutent avec le plaidoyer auprès du Gouvernement pour la signature de l’addendum au communiqué conjoint NU-RDC. Ensuite, sera organisée en octobre 2021, la Table Ronde Inclusive pour la mise en œuvre du fonds national de réparation, laquelle Table ronde a conduit à la mise en place d’une Commission ad hoc qui travaillera notamment sur l’opérationalisation dudit Fonds et la rédaction des textes de lois sur la réparation.
C’est ainsi qu’interviendra le 26 décembre 2022, la promulgation par le Président de la République de la loi-cadre n°22/065 portant principes fondamentaux de protection et de réparation des victimes des violences sexuelles liées aux conflits et des victimes de crimes contre la paix et la sécurité de l’humanité. Cette Loi consacre la création de deux structures dont le Fonds national de réparation des victimes (FONAREV) et la Commission interinstitutionnelle d’Aide aux victimes et d’appui aux victimes (CIA-VAR). Elle institue également chaque 2 août, une journée commémorative de nombreuses victimes qu’a connu la RDC.
A ce jour, le projet de décret portant mesures d'application de la Loi sur les réparations a été soumis au gouvenement pour traitement.
Les objectifs poursuivis par cette journée d'échanges étaient de :
* mobiliser les partenaires ainsi que tous les participants à à soutenir la dynamique et la détermination du gouvernement de la RDC dans sa démarche de concrétiser et de mettre en place les dispositifs de protection et de réparation des victimes des vbg.
*mesurer l'impact des conflits sur la situation des femmes Congolaises et s'approprier la question des réparations.
Une série de questions réponses animée par les membres de la commission ad hoc a permis aux participants d'avoir une idée nette et précise de l'apport positif du plaidoyer de la Première Dame dans les questions des VBG en RDC.