Caricature: notre SNEL...

Les caricatures de ACTUALITE.CD sont réalisées par Kash
Les caricatures de ACTUALITE.CD sont réalisées par Kash

Dans son speech au 1er Forum sur l’énergie électrique, organisé le mois en 2019 à Matadi (Kongo Central), Félix Tshisekedi  avait rappelé que l’accès à l’électricité est au cœur de tous les enjeux économiques, sociaux et environnementaux. Car aucun développement n’est possible sans énergie. Il avait donné l’exemple du secteur minier : « Le développement de notre potentiel minier dépend entièrement de notre offre en énergie électrique. Il en est de même pour la réalisation du port en eau profonde de Banana ».

L'essentiel de la production en électricité en RDC est réalisée par les barrages Inga I (inauguré en 1971) et Inga II (inauguré en 1982). Les deux sont situées sur le fleuve Congo, en aval de Kinshasa.

D'autres petites centrales, plusieurs dizaines, sont disséminées à travers le pays, mais la RDC reste classée parmi les États africains disposant d'un faible taux de desserte en électricité. Il varie entre 10 et 15% des 80 millions d'habitants. Le pays regorge encore un important potentiel hydroélectrique non exploité.

Selon les données officielles, 121 centres de population (agglomérations, bourgades, villes, villages) sont électrifiés. Aussi, 62 % de la longueur totale des lignes de distribution se trouvent dans le Kongo Central et la ville de Kinshasa, et 15 % au Katanga. Par ailleurs, sur une puissance totale installée en RDC évaluée à 2.516 MW, la Société nationale d’électricité (SNEL) dispose d’un parc de production d’environ 2.416 MW, soit 96 % de la puissance nationale installée, constitué essentiellement des centrales hydroélectriques.