Kinshasa : la Fondation Vodacom Congo s’unit avec celle de Bakambu pour lancer la campagne "Ton futur entre tes mains" visant l'installation des classes numériques

Lors du lancement de la campagne "Ton futur entre tes mains"
Lors du lancement de la campagne "Ton futur entre tes mains"

L’éducation pour tous, au travers de la technologie, figure parmi les piliers stratégiques de Vodacom Congo. C'est dans cette optique que la Fondation Vodacom, en partenariat avec la Fondation Cédric Bakambu, a procédé mercredi 26 octobre, au lancement officiel de la campagne « Ton futur entre tes mains », qui consiste à l’installation des classes numériques dans des écoles congolaises.

L'événement a eu lieu dans la commune de Limete, plus précisément au Centre OSEPER (l'œuvre de suivi, d'éducation et de protection des enfants de la Rue) qui abrite et forme les enfants vivant dans la rue à Kinshasa. Par la même occasion, les travaux d’installation d’une classe numérique ont été lancés dans ce centre pour l’inclusion numérique de ces enfants défavorisés.

En effet, dans son objectif de connecter les communautés et les individus pour une société numérique, inclusive et durable, la Fondation Vodacom a entrepris d’installer 36 classes numériques au cours de l’année 2022-2023. Il est question dans ce projet, de rénover ou construire les classes, les équiper en meubles et outils informatiques (ordinateurs ou tablettes) et les connecter afin de permettre aux élèves d’avoir accès aux contenus éducatifs de la plateforme vodaeduc.vodacom.cd.

Au cours de la cérémonie, le Directeur Marketing de Vodacom Congo, Albert Mboyo, est revenu sur l’importance de ces classes numériques qui apportent un ouf de soulagement aux parents et aux professeurs qui ne seront plus obligés d’acheter des manuelles scolaires nationaux comme internationaux, déjà contenus gratuitement sur la plateforme de Vodacom.

« Les classes numériques vont répondre à ce rôle-là, préparer la jeunesse congolaise à la digitalisation, aux défis de demain car la vie de demain ne se passera pas sans digitalisation. La classe numérique va ressembler à des salles informatiques, dans ces salles où on va placer des ordinateurs où des tablettes mais la différence avec les salles informatiques, c’est que dans les classes numériques notamment pour l'école primaire et le secondaire, il y aura un contenu éducatif. Ce contenu, c'est le programme congolais tous les manuels de notre programme éducatif sont logés dans ces classes numériques au travers le programme que nous appelons Voda Éduc ça veut dire en gros pour demain et ça nous aurons besoin de la collaboration de l'État on doit diminuer les peines de parents d'acheter les manuels scolaires chaque année parce que les manuels scolaires seront déjà disponibles dans les classes numériques à travers le programme Voda Éduc et  les enfants qui seront dans les écoles, bénéficiaires des classes numériques, ils n'auront qu'aller dans leur salle numérique se connecter, et lire les ouvrages qu'ils veulent directement », a expliqué, devant la presse et l'assistance, le Directeur Marketing de Vodacom Congo, Albert Mboyo.

Et d'ajouter :

« Parce que nous parlons d'une classe, mettons-nous dans la configuration d'une classe où vous avez un monsieur, vous avez les élèves, ils vont donner le cours de Français, chaque élève sera devant sa tablette, le monsieur va leur dire d'aller dans tel programme et ouvrir le livre de français de Mudimbe par exemple, au lieu d'avoir les livres physiques, on va avoir les livres numériques. Les salles que nous faisons aujourd'hui, ce sont des pilotes pour essayer de voir comment ça fonctionne réellement dans l'état, quelles sont les difficultés, défis pour que demain par exemple une école de six classes soit dotée de six classes numériques de manière à ce que les élèves soient tous devant leurs ordinateurs ou tablettes ».

A

Ce projet des classes offre plusieurs avantages dans la formation des élèves. D'après Albert Mboyo, l'absence des enseignants n'aura plus d'impact dans la mise en œuvre du programme scolaire.

« Avantages classes numériques avec contenu Voda Éduc : Les enseignants sont des humains comme nous, ils peuvent tomber malade, grâce aux classes numériques, les enfants ne vont plus rater le moindre élément de leur programme d'éducation sur l'année parce que si le monsieur est malade, il y a des vidéos, on va juste ouvrir ces vidéos et les enfants vont suivre leurs cours voilà le monde dans lequel les classes numériques vont nous emmener. Le Management de Vodacom Congo, à travers sa Fondation, prépare la jeunesse congolaise par rapport aux défis de demain qui seront les défis de la numérisation de manière à ce que si notre jeunesse n'est pas préparée correctement à ce défi, elle va passer à côté », a prévenu le patron de Marketing de Vodacom Congo.

Pour sa part, la Fondation Bakambu a expliqué l’importance de ce projet pour le fils du pays. Son objectif est de voir la jeunesse congolaise briller dans le secteur numérique et contribuer au développement de la RDC.

« Cédric Bakambu veut voir la jeunesse congolaise briller. Il veut travailler dans la relève de l’éducation dans son pays. C’est pourquoi, il s’est associé avec la Fondation Vodacom en mettant gratuitement à la disposition des élèves bénéficiaires, les tablettes. La fondation Cédric Bakambu, c'est une fondation qui a été créée le 12 décembre 2019. Ce qui nous réunit aujourd'hui, c'est l'éducation, par les classes numériques, qu'on veut vous présenter. Cedric Bakambu tient beaucoup à vous, c'est pourquoi il a eu à cœur avec la fondation Vodacom de mettre ce projet en exécution. Le souci majeur de Cédric, c'est d'accompagner la Jeunesse, parce que l'avenir de demain, c'est vous. Aujourd'hui, c'est le lancement officiel de ces classes numériques », a déclaré Jonathan Bakambu, père biologique de la nouvelle star de l'Olympiakos et vice-président de la fondation.

Et de poursuivre :

« Il tient beaucoup à cela et veut que ça porte ses fruits. Ces classes numériques, c'est vraiment un outil qui va favoriser le développement de notre pays. Les objectifs à atteindre, c'est de voir nos jeunes congolais manipuler cet outil là mais aussi le contenu de cet outil là que vous puissiez vous en servir, que ce contenu apporte l'épanouissement dans notre jeunesse, c'est ça qui fera que plus tard que nous ayons une jeunesse cultivée, consciente de l'avenir de son pays ».

A

Le responsable du Centre OSEPER a remercié la Fondation Vodacom Congo d'avoir matérialiser ce vaste projet en commençant par leur structure. Il estime que cet appui va énormément contribuer à la formation de la jeunesse.

« À vous, chers enseignants et enseignantes, je dis merci et vous demande chacun et chacune en ce qui vous concerne d'assumer toutes vos responsabilités afin que la salle numérique qui sera lancée aujourd'hui serve à nos enfants et jeunes apprenants sans doute à renforcer et d'améliorer leurs compétences comme leaders de demain. C'est pourquoi nous sommes heureux de les accompagner. Je voudrais remercier et inviter la Fondation Vodacom et toutes les personnes ici présentes à soutenir les enfants et jeunes en situation difficile, ce faisant, vous aurez contribué à la survie des enfants de la RDC. Ces enfants et jeunes sont les socles de la postérité future de la RDC », a fait savoir ce prêtre, responsable de ce centre.

Après ce lancement à Kinshasa, la Fondation Vodacom et celle de Cédric Bakambu devront passer à l’étape des inaugurations des classes déjà fin prêtes, notamment, celles de Goma, de Butembo et de Béni au Nord-Kivu. 3 classes dans la région de l’Equateur attendent aussi d’être inaugurées, notamment, celles de Gemena, Mbandaka et Bumba. 3 autres sont en cours de finissage en province orientale et 3 au Sud-Kivu.

Les travaux seront bientôt lancés au Kasaï Occidental, au Bandundu et au Kongo-Central, qui recevront chacun 3 classes. D’ici la fin de l’année, 3 classes seront installées au Maniema, 3 au Lualaba, 3 au Kasaï Oriental, 3 au Katanga et 3 autres à Kinshasa. Avec l’installation des classes numériques, la Fondation Vodacom et son partenaire la Fondation Bakambu, réaffirment leur engagement à accompagner les congolais dans leur inclusion technologique.

Clément MUAMBA