Le 13 octobre, le deuxième vice-président de la Commission électorale nationale indépendante (CENI), Didi Manara, a eu des échanges avec une délégation du bureau de consultation en genre, participation citoyenne et développement ainsi que des représentantes des associations de la société civile défenseurs des droits des femmes.
"Nous venons d'avoir des échanges avec les différents partenaires techniques et financiers de la CENI associés à la société civile axés sur la synergie pour l'harmonisation en vue d'avancer dans le cadre de concertation pour l'enrôlement des électeurs dans la perspective de la révision du fichier électoral. Bien au-delà, nous nous appliquons à avancer sur le long terme, prenant en compte la sensibilisation future en vue de la tenue des élections à venir. La CENI a beaucoup apprécié, comme les fois précédentes, ces échanges et nous avons à nouveau une rencontre dès demain pour poursuivre l'élan que nous avons pris", a indiqué à l’issue du rendez-vous, Theophilus Dowentin, directeur-pays de la Fondation internationale pour les systèmes électoraux (IFES), qui bénéficie de l'appui financier de l'Agence des États-Unis pour le développement international (USAID).
Il a été précédé par le 2eme Vice-Président de la CENI, qui a vanté les efforts de la machine électorale pour accroître le degré d’inclusivité dans le processus électoral en cours.
"la Centrale électorale, sous le management du Président Denis Kadima, a toujours montré sa ferme détermination en développant des synergies en lien étroit avec la question d'inclusion et du genre", a-t-il affirmé.
Pour sa part, Mme Fabiola Faida Mwangilwa, experte genre du Bureau de consultation en genre, participation citoyenne et développement, a relevé que " la CENI, institution impartiale, est en train de se préparer activement à la réforme du fichier électoral. Et nous travaillons dans ce sens pour pouvoir conjuguer nos efforts dans le cadre d'une participation plus accrue des femmes au processus électoral jusqu'aux élections de 2023".
Avant de renchérir : "Au regard de cette collaboration qui évolue en se renforçant, nous estimons pouvoir donner de notre énergie pour le plus grand bien de la population. Notre souci, ainsi que nous le proclamons systématiquement, est la participation de tout le monde".
Le mouvement Rien sans les femmes (Rslf) et Afia Mama ont également participé à cette rencontre.
Prisca Lokale