IFASIC : une séance d’information sur le projet de couverture des jeux de la Francophonie organisée à l’intention des étudiants

Quelques membres du comité de gestion de l'IFASIC et des partenaires du projet
Quelques membres du comité de gestion de l'IFASIC et des partenaires du projet

L’Institut facultaire des sciences de l’information et de la communication (IFASIC) a organisé, mercredi 17 août, une séance d’information concernant la couverture des prochains jeux de la francophonie prévus à Kinshasa en 2023. L’activité s’est tenue à l’espace « professeur Malembe Tamandiak », principal cadre évènementiel de ladite institution académique.

Dans le cadre de cette couverture que vont assurer ses étudiants, l’IFASIC va collaborer avec l’ambassade de France en RDC ainsi que la structure Samsa Africa.

Prenant la parole devant les étudiants, Julie Cayeux, chargée de programme et d’accompagnement des jeux de la Francophonie à l’ambassade de France, est revenue sur le contour de cette couverture, laquelle sera précédée par une formation destinée aux étudiants qui seront sélectionnés pour ce projet.

« Je voudrais redire ma joie de poursuivre les efforts de partenariat qui existent déjà depuis longtemps entre l’IFASIC  et l’ambassade de France, même si là on parle déjà d’un projet qui est assez court dans le temps et qui est en lien avec les jeux de la francophonie et je suis sûre que c’est une première pierre pour d’autres projet qui sont à venir. Le projet de formation ‘’journaliste sportif et culturel ‘’ s’inscrit dans le programme d’accompagnement des jeux de la francophonie qui est financé par l’ambassade de France. ‘’Les jeux de la francophonie ’’ est un évènement sportif et culturel qui réunit pour chaque édition entre 4000 et 5000 personnes. Nous avons décidé de mettre en place en collaboration avec l’IFASIC deux formations de 15 jours : une sur le journalisme sportif et une formation en journalisme culturel. Pour chacune des formations, vous aurez deux formateurs dont l’un sera de Samsa et un autre de vos professeurs. Ces deux formations mélangent à la fois de la pratique et de la théorie.  », a-t-elle dit.

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Beverly Santu, chargée de projet de Samsa Africa, s’est appesanti sur les modalités d’inscription. Elle a précisé le fait de donner des informations les plus basiques au niveau identitaire tout en envoyant une vidéo filmée et postée sur facebook ou des articles déjà publiés par le postulant, question d’évaluer son niveau. 

Pour Patient Ligodi, assistant de recherche et d’enseignement à l’IFASIC, qui parlait au nom des formateurs, le but de cette formation en amont est notamment de créer un pont entre ce que les étudiants apprennent comme théorie et ce qui doit normalement être fait sur le terrain.

« Le but pour nous, c’est de créer le pont entre ce que vous apprenez ici théoriquement et ce qui est fait dans la pratique avec le standard international en se basant également sur l’expérience de Samsa, qui a déjà fait ses preuves à l’international et également ici, en donnant des formations. Donc ça sera une formation sur-mesure basée sur la couverture internationale. Il sera question de vous accompagner dans les nouveaux formats de narration : le podcast, le mobilejournalism, etc. », a-t-il souligné.    

Lancé le 20 juillet 2022, les inscriptions vont se clôturer le 29 août prochain. Ensuite viendra l’étape de sélection par un jury, qui sera composé de l'IFASIC, de SAMSA et de l'ambassade de France. L’annonce des candidats retenus sera faite le 25 septembre.

Il est à noter que ce projet fait suite à un dynamisme partenarial exprimé par le comité de gestion de l’IFASIC depuis la réalité de la question du LMD en vue de contribuer à la construction que prône cette approche pédagogique. 

Plusieurs autorités de cet établissement ont rehaussé de leur présence cette activité parmi lesquelles le recteur, le professeur Jean-Richard Kambayi Bwatshia ; le secrétaire général académique, le professeur Arthur Yenga Maombe, le secrétaire général administratif, la professeure Madeleine Mbongo ou encore le secrétaire général à la recherche, le professeur Namegabe.

Olivia Wanga et Rachel Maduali, stagiaires IFASIC