JIT : impliquée davantage dans la protection de l'environnement, la Bracongo SA veut assurer convenablement sa responsabilité sociétale

Une matinée de réflexion à l'occasion de la Journée internationale de la Terre
Une matinée de réflexion à l'UPC à l'occasion de la Journée internationale de la Terre

L'humanité célèbre chaque année en date du 22 avril la journée internationale de la terre. C’est une occasion de sensibiliser les habitants de la planète aux problèmes qui l’affectent avec pour objectif d'installer chez chacune et chacun des réflexes simples visant à mieux la protéger jour après jour.

À Kinshasa, capitale de la RDC, une matinée de réflexion a été organisée à l'Université Protestante au Congo (UPC) grâce au partenariat entre l'ambassade des USA en RDC et Green Social Club, une association des jeunes volontaires anciens de l'UPC œuvrant dans la promotion du développement durable.

Axée autour du thème : "les Arbres, une arme contre le dérèglement climatique", les Brasseries du Congo (Bracongo SA) partie prenante à cette matinée, ont partagé leur expérience mais aussi présenté leur contribution dans la lutte contre le réchauffement climatique en République Démocratique du Congo.

« Nous sommes là pour répondre à ce grand défi environnemental, qui est le changement climatique et aussi pour partager notre expérience en termes de lutte contre l'insalubrité, la pollution plastique et puis le déboisement. Vous constaterez bien qu'il y a encore des boissons plastiques qui continuent à être produits à Kinshasa et ailleurs mais pour nous, la Bracongo, vous ne trouverez absolument rien du tout en bouteille plastique. Pourquoi ? Puisque la Bracongo a pris une décision aussi courageuse d'arrêter avec la production de toutes ses boissons en bouteilles plastiques afin de protéger notre terre, raison pour laquelle nous sommes là aujourd'hui. Au-delà de l'abandon de la bouteille en plastique, la Bracongo a également abandonné l'usage des palettes en bois, les palettes en bois c'est-à-dire à chaque fois que vous voyez nos camions ou vous venez chez nous à la Brasserie, ça servait de support aux casiers avec boissons produites. Au travers cette action, la Bracongo voulait protéger nos forêts, décourager en fait l'exploitation des bois dans nos forêts, c'est aussi une action à encourager et à soutenir », a déclaré Joseph Sekabo, chargé de communication interne, institutionnelle et RSE chez Bracongo SA.

La Bracongo est implanté en RDC depuis plusieurs années. Joseph Sekabo est revenu sur les différents piliers de cette société brassicole dans le cadre de sa responsabilité sociétale et qui ont impacté positivement dans la vie des Congolais. À l'en croire, c'est pour répondre aux objectifs de développement durable lancés par les Nations-Unies.

« La Bracongo s'est dotée certaines priorités à même de répondre aux défis environnementaux et sociaux. Ainsi la Bracongo investit au jour le jour dans l'éducation de qualité en soutenant des universités et des étudiants, elle investit dans la sauvegarde de la vie aquatique et de la vie terrestre comme objectif de développement durable. La Bracongo investit également dans la consommation et la production responsable par la qualité de nos boissons et aussi par la gestion efficiente des eaux qu'on utilise. Concrètement notre politique est axée sur les piliers que nous nous avons mis en place et ces six piliers représentent la politique RSE (Responsabilité Sociétale de l'entreprise) de la Bracongo. Il s'agit des produits de qualité au meilleur prix, la Bracongo s'engage à répondre aux attentes des consommateurs par des produits et services disponibles au meilleur prix et qualité. Le deuxième pilier la sécurité et condition de travail, la Bracongo s'est engagée par sa politique RSE à renforcer la sécurité de condition de travail de manière à prévenir les accidents de travail et les maladies professionnelles », a expliqué Joseph Sekabo devant l'assistance composée des étudiants, des professeurs et plusieurs autres invités.

Et de poursuivre :

« Il y a la formation et la montée en compétence comme troisième pilier. La Bracongo accompagne la montée en compétence de ses collaborateurs. Le quatrième pilier demeure bien la conformité légale, la Bracongo s'engage à assurer la veille légale que réglementaire des autres exigences applicables dans le code éthique mis en place par le Groupe Castel dont la Bracongo est filiale en RDC. L'inclusion et solidarité comme cinquième pilier, il s'agit pour nous de soutenir les communautés locales par des actions de mécénat et de solidarité, la Bracongo accompagne la plupart des producteurs locaux. Il y a le prix Pierre Castel qui récompense le meilleur projet dans le domaine agricole et que présentement nous sommes à la troisième édition en termes d'organisation de ce prix en RDC. Notre dernier pilier, c'est ce qui nous a poussé à soutenir l'activité d'aujourd'hui, c'est bien la protection de l'environnement ».

A

Pour sa part, Mike Hammer, ambassadeur des USA en RDC, a invité la jeunesse à la prise de conscience dans le combat contre le réchauffement climatique. Il estime que la jeunesse en tant qu'avenir de la planète doit s'impliquer aux côtés des autorités et de la société civile.

« Nous avons un partenariat privilégié entre les deux pays la RDC et les USA pour faire avancer la paix, la prospérité et après l'élection du président Joe Biden, nous avons ajouté la préservation de l'environnement. Pourquoi ? parce que c'est essentiel, sans notre terre, sans l'oxygène, sans l'eau qu'est-ce qui se passe ? Nous sommes tous morts, c'est vraiment important de faire la guerre contre le changement climatique. Ça signifie oui le pays, le gouvernement doit faire son rôle mais ça doit être motivé par la société civile, ça doit être motivé par les étudiants, la jeunesse, et c'est ça qui va assurer et affronter ce grand défis (…) », a recommandé Mike Hammer.

Roderick Victor Nyangi, Directeur de cabinet du ministre de la Jeunesse, a salué la tenue de ces assises car, dit-il, elles permettent de faire comprendre à la jeunesse l'importance de sauvegarder la terre. Il a rassuré l'implication de son ministère dans ce combat contre le réchauffement climatique.

« Nous sommes venus assister, prendre part à cette activité parce que les jeunes étudiants ont été mis au courant des enjeux et des défis qu'il faille relever pour que nous puissions accomplir notre devoir à l'égard de la planète terre. J'aimerai lancer un appel au président Christian ainsi qu'à la présidente de Green Social Club de bien vouloir initier un projet ensemble avec le ministère de la jeunesse pour que dans le cadre du code des jeunes volontaires qui sera mis sur pied en quelques temps qu'il y ait une branche des défenseurs de l'environnement, une branche écologique et j'espère que les étudiants de l'UPC seront appelés à adhérer dans ce corps des jeunes volontaires pour rendre service à l'humanité et à notre planète terre », a indiqué Roderick Victor Nyangi.

Et de demander :

« Je vous invite au nom du ministre de la jeunesse de partager soit dans votre statut WhatsApp, Facebook, Tik Tok un message à l'endroit d'autres jeunes pour leur demander là où ils sont soit de planter un arbre soit de ramasser un certain nombre des bouteilles plastiques, ça sera votre contribution au problème de pollution de l'environnement et du réchauffement climatique ».

Cette activité s'est soldée par quelques gestes forts notamment la plantation des arbres au sein de l’UPC. À titre illustratif, l'arbre planté par Mike Hammer portera son nom, la même chose pour les arbres plantés par le représentant de la VPM, Ministre de l'environnement et développement durable Ève Bazaiba, et tant d'autres personnalités présentes à cette rencontre.

Clément MUAMBA