RDC: la société civile environnementale, les confessions religieuses et les autorités coutumières font une évaluation stratégique de l'après COP26

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Une soixantaine d'experts de la société civile, de la composante confessions religieuses ainsi que les autorités coutumières prennent part ,depuis ce jeudi 10 février 2022 à Kinshasa, à un atelier d'évaluation stratégique post-Cop26. Ces assises qui sont organisées par l'ONG Cercle pour la défense de l'environnement (CEDEN), en collaboration avec  coordination du Groupe de travail climat et REDD+ Rénové (GTCRR) et l'Initiative interreligieuse pour les forêts tropicales en RDC (IRI-RDC) iront du 10 au 11 puis du 14 au 15 février. Elles s'inscrivent dans le cadre du projet:  "renforcer les capacités de la société civile de la RDC à contribuer à la mise en œuvre d'une CDN ambitieuse et cohérente en RDC".

L'objectif poursuivi est d'élaborer d'élaborer la stratégie la stratégie de renforcement de la capacité de l'influence et la participation de la société civile ainsi que des confessions religieuses au processus de la CDN en RDC de 2022 à 2024, a expliqué M. Barthélémy Boika Mahambi, coordinateur de l'ONG Cercle pour la défense de l'environnement (CEDEN), dans son mot d'ouverture.

Il a aussi souligné que la société civile et les confessions religieuses ont besoin d'une stratégie intégratrice des politiques sectorielles au tour de la marche vers l'économie verte.

"Les participants informés vont identifier les pistes d'actions et la stratégie d'influence du futur de la CDN, y compris l'APV, en RDC à partir de 2022", a-t-il ajouté.

Pour sa part, le facilitateur national de l'Initiative interreligieuse pour les forêts tropicales en RDC (IRI-RDC), révérend Matthieu Yela Bonketo a appelé l'autorité coutumière et religieuse à s'impliquer dans la lutte contre le changement climatique et la déforestation forestière.

Il a indiqué que l'autorité coutumière est considérée comme un chef spirituel qui a la capacité d'influencer sur les questions de gestion des terres, des forêts et des ressources naturelles.

"L'autorité coutumière et les confessions religieuses doivent donc s'impliquer dans la gouvernance des forêts car ils se trouvent dans les coins et recoins de la RDC. Ils agissent à tous les niveaux, local, territorial, provincial et national, ils ont donc une influence sociale indéniable sur la population", a-t-il martelé.

À la fin de cet atelier, les participants vont formuler des propositions et recommandations au gouvernement congolais et de ses partenaires dont l'UE pour la matérialisation des engagements et des actions du gouvernement après la COP26 et en amont de la COP27, avec des modalités de participation de la RDC dans le processus d'élaboration du futur règlement de l'UE visant à enrayer la déforestation et la dégradation des forêts provoquées par la consommation et la production de certaines matières premières et produits, dont le bois.

Ces assises bénéficient de l'appui technique de Fern et du "Foreign, Commonwealth & development office" (FCDO).