Les coups d’Etat militaires s'enchaînent dans l’Afrique de l’ouest. Après le Mali où le colonel Assimi Goita trône à la tête du pays, la Guinée présidée par le colonel Mamadi Doumbouya, c’est le tour du Burkina Faso où le colonel Paul-Henri Sandaogo Damiba est le nouvel homme fort. Tout s’est fait 18 mois.
Lundi 24 janvier, le président du Burkina Faso, Roch Marc Christian Christian Kaboré a été arrêté et était détenu dans une caserne d’Ouagadougou, capitale burkinabè. Ce, au lendemain de mutineries dans des camps militaires de ce pays en proie à la violence jihadiste.
Les putschistes ont finalement annoncé lundi soir avoir pris le pouvoir. Le président Kaboré sous pression a rédigé une lettre de démission dans laquelle il indique avoir privilégié l’intérêt supérieur de la nation.
Félix Tshisekedi, président en exercice de l’U.A a condamné “fermement l'arrestation du Président Kabore et demande sa libération immédiate et inconditionnelle”. Il a appelé la CEDEAO, l'Union africaine et la Communauté internationale à œuvrer de concert pour une solution pacifique et non-violente de la crise politique au Burkina Faso.