Coopération Sino-congolaise : la Sicomines tourne le dos à la campagne menée contre la Chine et appelle le gouvernement congolais à faire confiance à l'élan de développement déjà entrepris

Sicomines SA
Sicomines SA/Ph. droits tiers

La Sino-congolaise des mines (Sicomines S.A), par le biais de ses services de communication, a fait une nouvelle mise au point par rapport aux enjeux de l’heure ce samedi 4 décembre. Elle annonce sa décision de se passer définitivement de la campagne menée depuis quelque temps par, dit-elle,  “des occidentaux” contre la République de Chine. Dans la foulée, la Sicomines S.A appelle le gouvernement de la République Démocratique du Congo, à faire confiance à l'élan de développement déjà entrepris dans le cadre de ce partenariat dont le contrat est fait de manière “équitable”.

« Le contrat Sino-congolais est une joint-venture qui respecte la répartition des parts et non une entreprise destinée à un groupe d'individus comme le prétendent les spéculations de ceux qui veulent entraver la bonne continuité ainsi que l'exécution intégrale de ce partenariat. Se référant au fameux rapport "Congo hold-up", la Sicomines révèle qu'il y a de ces signes qui ne trompent pas soulignant par exemple le fait de présenter  la SICOMINES  comme une entreprise entièrement chinoise et que ses actionnaires étant “ deux groupes industriels détenus par l'Etat chinois. Or, l'Etat congolais y est présent à travers la Gécamines », écrit la Sicomines. 

La joint-venture Sino-congolaise considère que les opinions des occidentaux visent, pour seul l’objectif, à disqualifier ce partenariat existant entre les deux pays pour leur permettre de reconquérir le terrain.

« Dans la documentation réunie par le consortium European Investigative Collaborations (EIC) à l'initiative de laquelle l'enquête Congo Hold-Up est réalisée et est en diffusion depuis le 19 novembre, les opinions des journalistes, des activistes et des politiques occidentaux vont dans le sens de diaboliser la coopération sino-congolaise pour sa disqualification certes, mais surtout reprendre pied sur le continent africain, particulièrement la République Démocratique du Congo », explique la Sicomines.

Et de poursuivre :

« Il s'observe dans le chef des gouvernements, des multinationales, des médias et des ONGs, les tirs groupés et croisés sur le contrat Sino-Congolais, tout en portant un message révélateur pour le peuple congolais en particulier, et africain en général. Les puissances occidentales ayant exploité en solo les ressources naturelles de la RDC plus d'une centaine d'années avant la Chine se réveillent soudain pour rentrer sur le continent. Où étaient-ils au cours des 30 dernières années ».

Bien plus, la Sicomines dit regretter le fait qu’il y ait certaines personnes, au sein de la presse notamment, qui parlent en mal de ce programme de partenariat et ce, sans se soucier de penser à approcher l’entreprise pour des éventuelles clarifications à propos de l’exécution ou non de tel ou tel autre projet.

Des actions menées pour saboter la coopération Sino-congolaise

La Sicomines dénonce, en outre, de multiples actions menées pour saboter les relations tant diplomatiques qu'économiques qu'entretiennent la Chine et la RDC, en l'occurrence le contrat qui lie les deux parties dans le cadre du partenariat sino-congolais.

« Alors que la Sicomines multiplie les stratégies et moyens pouvant répondre au bien-être socio-économique de la population de la RDC, les médias internationaux tirent à leur tour les ficelles par des spéculations sans fondement ni preuve concrètes, sans connaissance des contenus et contextes de ce contrat », renchérit la Sicomines.

A propos du rapport Congo Hold-up, la Sicomines réaffirme sa position : « la Sicomines n’est impliquée ni de près ni de loin à des actes de corruption ou à la promotion des antivaleurs ».

La joint-venture note que depuis la première exploitation industrielle des minerais du Congo au Katanga autour des années 1902 et 1906, jamais l'industrie n'a atteint le niveau de la SICOMINES S.A. en matière de technologie en équipements de production, en encadrement social et en protection de l'environnement, notant que c'est tout simplement parce que la Chine en a fait son fleuron avec intention d'une duplication en Afrique. Pour la Sicomines, « c’est sans doute cette perspective qui effraie et énerve les exploitants occidentaux qui, eux, ne veulent pas investir dans les nouvelles technologies ni dans l'encadrement social adéquat, encore moins dans la protection effective de l'environnement », tranche la Sicomines. 

La Sino-congolaise des mines dit rester attachée à son partenaire, la RDC, et s'emploie à trouver davantage des solutions adéquates capables de susciter le développement dans tous les territoires nationaux.

Japhet Toko