Célébration de la 1ère journée mondiale dédiée à la protection de l’éducation contre les attaques armées 

Les élèves dans une salle de classe
Les élèves dans une salle de classe

A l’occasion de la première célébration de la journée internationale pour la protection de l’éducation contre les attaques, qui a eu lieu ce 09 septembre, l’Organisation des Nations-Unies pour l’éducation et la culture (UNESCO), rapporte que plus de 13.400 rapports d’attaques contre l’éducation ont été enregistrées dans le monde au cours de six dernières années

« Au cours des six dernières années, la coalition mondiale pour la protection mondiale pour la protection de l’éducation contre les attaques a recueilli plus de 13 400 rapports d’attaques contre l’éducation ou d’utilisation militaire des établissements d’enseignement à travers le monde – avec plus de 25 000 élèves, enseignants et universitaires blessés, tués ou mis en danger dans de telles attaques menées dans le cadre de conflits armés ou d’insécurité », lit-on dans le communiqué de l’organisation.

Selon l’UNESCO, dans la plupart des pays en situation de conflit armé, l’utilisation militaire des écoles et d’autres établissements d’enseignement demeure un phénomène constant qui prive les élèves de leur droit d’accéder à une éducation de qualité et les enseignants de leur capacité de dispenser un apprentissage adéquat.

En RDC, les élèves et étudiants sont constamment la cible d’attaques armées dans les zones de conflit. A la fin de l’année 2020, au moins deux élèves ont été tués par des miliciens dans un centre de passation de test national de fin d’études primaires (TENAFEP) au village Katanga, dans le territoire de Masisi (Nord-Kivu).

Le 20 Juillet 2021 dernier, un étudiant a été tué à Kinshasa par un policier qui lui reprochait de ne pas porter de masque pendant l'enregistrement d'une vidéo, alors que la République démocratique du Congo est confrontée à une troisième vague de Covid-19. 

Le vendredi 30 juillet dernier, un militaire a tué par balle une écolière (16 ans), dans la localité de Loashi (territoire de Masisi) au Nord-Kivu, pour n’avoir pas payé 500 FC (0,25 USD) à une barrière illégale des Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC). L’incident a eu lieu alors que l’enfant revenait de l’école. 

Cette première célébration de la journée internationale pour la protection de l’éducation contre les attaques, est instituée par l’adoption à l’unanimité de la résolution 74/275 de l’Assemblée générale des Nations Unies présentée par l’Etat du Qatar et coparrainée par 62 pays.  

Thérèse Ntumba