RDC: les combattants de tous les groupes armés confondus ont été responsables de l’exécution sommaire d’au moins 963 personne ces six derniers mois

Les militaires congolais dans la zone opérationnelle de Beni/Ph ACTUALITE.CD

Dans son rapport semestriel, le Bureau conjoint des Nations Unies aux droits de l’homme (BCNUDH) a noté que les combattants de tous les groupes et milices armés confondus ont quant à eux commis 57% des violations documentées par le BCNUDH sur l’ensemble du territoire, soit 1.863 atteintes aux droits de l’homme, une diminution de 21% par rapport au premier semestre de 2020. 

Les combattants de tous les groupes armés confondus ont été responsables de l’exécution sommaire d’au moins 963 personnes, dont 212 femmes et 58 enfants, un nombre inférieur à celui enregistré au premier semestre de 2020. 

Par ailleurs, parmi les agents de l’État, les militaires des Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC) sont ceux ayant commis le plus grand nombre de violations documentées au cours du semestre, soit 716 violations et près de 22% des violations documentées. Ce nombre a connu une diminution par rapport au premier semestre 2020 (807 violations).

Les agents de la Police nationale congolaise (PNC) ont pour leur part commis 534 violations, également une diminution par rapport au premier semestre de 2020 (725 violations).