Lualaba : un éboulement fait deux morts dans une carrière de Mutoshi à Kolwezi

Creseur artisanal
Un creseur artisanal dans mine de cobalt/Ph. ACTUALITE.CD

Deux creuseurs artisanaux ont trouvé la mort dans un éboulement survenu mardi 27 juillet dans une carrière de Mutoshi, dans son secteur artisanal de Kandimba, dans la ville de Kolwezi, chef-lieu de la province du Lualaba. Les corps de ces creuseurs artisanaux ont été acheminés à la morgue de l'hôpital de référence de Mwangeji alors que les trois autres personnes, rescapées, sont en soins dans un centre d'urgence de mutoshi. 

" C'est dans le site de Kandimba dans une zone rouge barricadée que cet éboulement s'est produit. Nos frères n'ont pas voulu respecter les mesures de sécurité, raison pour laquelle cet éboulement est arrivé et a causé deux morts, les trois rescapés étant en soins à l'hôpital ", explique ce mercredi, Monsieur Petit-Petit, responsable d'une coopérative d'encadrement des creuseurs artisanaux au Lualaba, après l'audience lui accordée par Jean Marie Tshizainga Sanama, ministre provincial des mines.

Des cas similaires se produisent régulièrement dans des carrières du Lualaba, et les creuseurs n'ont plus de sites pour l'exploitation artisanale. Selon ce responsable, même l'entreprise Chemaf a demandé aux creuseurs de quitter ses installations.

" La société chemaf a d'ailleurs demandé à ce que les creuseurs puissent quitter son site d'exploitation, et a, pour se faire, donner un site tampon pour les creuseurs artisanaux ", a ajouté Monsieur Petit-Petit, responsable de la coopérative minière COMIAKOL.

A propos, Jean Marie Tshizainga Sanama, ministre des mines dans la province du Lualaba, a rassuré qu'une zone tampon constituant le site d'hébergement est en vue pour soulager les creuseurs artisanaux du site de Mutoshi.

Plusieurs cas d'éboulement sont signalés dans cette région minière de l'ex-Katanga. Des clandestins qui s'introduisent illégalement dans des sites d'exploitation en sont victimes par le non-respect des mesures de sécurité et l'accès à des zones rouges interdites aux artisanaux.

José MUKENDI