Grève des travailleurs de Transco : l’intersyndicale se bat et exprime sa détermination à obtenir du gouvernement gain de cause

Illustration. Ph. droits tiers

L'intersyndicale Transco, porte-voix et défenseur des intérêts des travailleurs a publié samedi 24 juillet, un communiqué dans lequel elle rassure que les démarches sont menées auprès du gouvernement afin d’obtenir l’appui financier nécessaire pour assurer le fonctionnement normal de cette société de transport. Ce, au regard de plusieurs mois d’arriérés de salaire et de prime dont se plaignent les travailleurs.

La dernière réunion avec l’employeur date du vendredi 23 juillet dernier, indique l’intersyndicale. Néanmoins, cette structure dit être surprise de l’activisme d'un groupe d'individus qui, selon elle, incitent à la perturbation des activités de la société Transco.

« Notre combat passe par l'apurement des arriérés des salaires accumulés pendant la période des effets des mesures sanitaires de la Covid-19 et précédemment et concomitamment avec la congestion du trafic (sauts-de-mouton) », dit le communiqué de l’intersyndicale.

Et de poursuivre :

« A ce jour, le Gouvernement est suffisamment saisi pour répondre aux revendications légitimes et fondées, notamment : un appui spécial pour compenser la perte des recettes liée à l'application des mesures 3eme vague de Covid-19 (limitation de nombre de à bord des bus) ; le fonds de roulement qui n'a pas encore été libéré depuis la relance des activités par l'acquisition du charroi de nouveaux bus pour laquelle nous ne cessons de remercier le Chef de l'Etat ; l'obtention de la subvention d'équilibre à verser régulièrement par le Gouvernement pour compenser le manque à gagner important lié au tarif de 500 FC la course, non réajusté depuis 2013 ».

Les bus Transco ne sont pas visibles ce lundi 26 juillet sur les artères de Kinshasa. Les travailleurs et les élèves en ont souffert dans la matinée. Ils ont passé plusieurs heures aux arrêts de bus, sans trouver un moyen de déplacement. La situation s’explique par la grève enclenchée par les travailleurs, qui exigent d’être payés. Ils accusent plusieurs mois d’arriérés de salaires et de primes, 7 mois selon quelques agents rencontrés au niveau de la Gare centrale. Certains parmi ces agents ont, ce même lundi, bloqué les accès aux entrepôts de la société qui vient d’acquérir de nouveaux bus.

Japhet Toko