Commission parlementaire sur la sécurité : Mboso explique pourquoi les députés originaires des provinces troubles ne doivent pas faire partie de la mission

Christophe Mboso, président de l'Assemblée nationale/Ph ACTUALITE.CD

La commission parlementaire sur la situation sécuritaire dans 8 provinces de la RDC aura un mois pour enquêter sur la les violences persistantes dans les régions concernées. Il s’agit des provinces de l’Ituri, du Nord-Kivu, du Sud-Kivu, du Maniema, du Haut-Uele, du Bas-Uele, du Haut-Katanga et du Haut-Lomami. Quinze (15) députés non originaires desdites provinces seront désignés pour effectuer la mission.

Lors de la présentation de la résolution de ladite commission au cours de la plénière de mercredi dernier, le président de l’Assemblée nationale, Christophe Mboso, a expliqué pourquoi les députés originaires des provinces précitées ne feront pas partie de la commission.

« On ne peut pas mettre les gens en face d'un conflit d'intérêt. Aussi, un problème de sécurité pour les originaires, il ne faut pas qu'on vous suspecte, au cas où on trouvait que X ou Y est impliqué, et qu'il est transféré en justice ou arrêté, on risque de s'en prendre à vous parce que vous avez fait partie de la commission, donc nous devons vous protéger », a expliqué Mboso.

La résolution de la commission a été adoptée et attend subir certains amendements. La commission a, a priori trois missions principales : identifier les groupes armés terroristes étrangers et locaux et leurs commanditaires ; inventorier tous les moyens mis à la disposition des services de sécurité et de défense pour mener la lutte contre ses groupes armés étrangers et locaux qui commettent les atrocités et exactions à l'est de la RDC ; et dégager les responsabilités de tous les acteurs impliqués.

Berith Yakitenge