Debora Kayembe a officiellement pris ses fonctions comme recteur de l’université d'Édimbourg

ACTUALITE.CD

Elue depuis le 5 février, Deborah Kayembe a pris ses fonctions de recteur de l’Université d’Edinbourg (une des plus prestigieuses du Royaume-Unis) ce 1er mars. Son mandat est de trois ans. 

Connue à Kinshasa comme militante des droits de l’homme d’abord au sein de l’ONG Toges noires ensuite comme conseillère spéciale auprès de la Commission des droits de l’homme, elle a émigré aux Royaume-uni en 2005. 

Polyglotte, elle s’est d’abord fait remarquer comme interprète et traductrice en intervenant notamment dans les questions liées aux réfugiés. Elle a par la suite fondée une société spécialisée dans la traduction. 

C’est en 2011 qu’elle s’est installée avec ses deux enfants à Edimbourg où elle avait réussie à s’inscrire au barreau. 

Debora Kayembe laissera une trace au Scottish Refugee Council comme membre du Conseil d’administration. Elle s’est également fait remarquer comme experte auprès du bureau du procureur de la Cour pénale internationale.  

Après avoir rejoint la société royale d’Edimbourg, elle s’est davantage ancrée dans la société écossaise en lançant le mouvement Freedom Walk dans le but de promouvoir notamment les réformes sociales et l’entente entre communautés en Ecosse. Et comme fondatrice de l'association caritative Full Options.

Elle est aujourd’hui, la troisième femme depuis 1858 à occuper le poste de recteur de cette université qui occupe le 5e rang en Europe. Le poste de recteur a d'abord été occupé par d'éminents politiciens et personnalités militaires des 18e et 19e siècles, dont Sir Winston Churchill.

Sa tâche ne sera pas facile. Le recteur est membre de l’organe décisionnel le plus puissant de l’Université.