8 ans de l' Accord-cadre d'Addis-Abeba : Bestine Kazadi appelle à une évaluation globale de tous les engagements

Bestine Kazadi

La situation sécuritaire reste précaire dans l'Est du pays, huit ans après la signature de l'Accord-cadre pour la paix, la sécurité et la coopération pour la RDC et la Région. 

Le 24 février 2013 qu'une dizaine de pays de la région ainsi que l'Onu, l"UA, la CIRGL et la SADC ont conclu cet Accord-cadre, quatre mois après la prise de contrôle de la ville de Goma par le mouvement rebelle du 23 mars (M23). 

L'objectif poursuivi était de mettre fin aux cycles récurrents des violences armées liées aux activités des groupes armés dans cette partie de la RDC frontalière à l'Ouganda, au Rwanda et au Burundi. 

Huit ans après, Bestine Kazadi, conseillère spéciale du chef de l'État en charge de la coopération et de l'intégration régionale, partage son avis.

En effet, depuis la signature de l'Accord-cadre, aucune évaluation globale n'a été faite. Elle estime que le dixième sommet des chefs d'Etat Des pays signataires de l'Accord-cadre d'Addis-Abeba, que devrait abriter la RDC, pourrait en constituer le cadre. 

A cet effet, elle juge utile que soit la tenue d'une évaluation des engagements nationaux, régionaux et internationaux. 

L'Accord comprend des engagements spécifiques à la RDC, des autres pays de la région ainsi que de la communauté internationale. 

La RDC devrait tout mettre en œuvre pour organiser, cette année, le dixième sommet du Mécanisme Régional de Suivi de l'Accord-cadre d'Addis-Abeba à l'issue duquel elle devrait prendre la tête de cette structure. Des observateurs soutiennent que la double présidence de la RDC (UA et Mécanisme Régional de Suivi de l'Accord-cadre) pourrait lui offrir une marge de manœuvre de mobiliser les acteurs régionaux et internationaux pour lutter plus efficacement contre l'insécurité causée par les groupes armés. 

Le lundi 22 février, l'ambassadeur italien en poste en RDC en a été victime. Son corps a été  rapatrié ds son pays.