Daniel Ngoy Mulunda-Nyanga a été arrêté ce lundi à Lubumbashi. Il est reproché à ce pasteur protestant, homme politique et fondateur de l’ONG PAREC, d’avoir tenu des propos tribalistes et sécessionnistes lors de sa prédication à l’occasion de la messe en mémoire de Laurent-Désiré Kabila. L’ancien président de la Commission électorale indépendante, a été conduit à la prison de Kassapa.
« Rien ne justifie le recours aux voies de faits par certains agents de l'ANR/Haut-Katanga à l'occasion de l'interpellation de Pasteur Ngoyi Mulunda. Peu importe ce qu'on lui reproche. De telles pratiques sont aux antipodes de l'Etat de droit », a déclaré le ministre des droits humains, André Lite Asebea.
Concernant les faits qui sont reprocher à Daniel Ngoy Mulunda-Nyanga, le ministre n’a pas souhaité se prononcer. « Il est désormais entre les mains de la justice. On attendra ce qui va en résulter », a t-il ajouté.
La vidéo montrant des traces de violence dans l'interpellation de Daniel Ngoyi Mulunda fait le tour du web et provoque l'indignation. Des ONG comme l'ACAJ se sont également prononcées sur ces actes de violence. pic.twitter.com/Ya7CPu5jzY
— ACTUALITE.CD (@actualitecd) January 19, 2021
#RDC: L’ACAJ est vivement préoccupée par la violence ayant caractérisé l’interpellation, à Lubumbashi, le 18/01/2020, du Past NGOY MULUNDA. Sans préjuger sur le fond de ce q lui serait reproché, l’ACAJ rappelle q tte pers est présumée innocente jusqu’à l’établsmnt de sa culpablte
— Georges Kapiamba (@KapiambaGeorges) January 19, 2021