Union sacrée : Chantal Faida appelle les participants au respect des textes juridiques

Cette semaine a débuté avec l'annonce récemment faite par le président Félix Tshisekedi à propos des consultations résultants d’une crise au sein de la Coalition FCC-CACH. Quelle place devrait occuper la femme dans ces assises ? Quels éléments méritent d’être privilégiés ?  Ce 27 octobre, Chantal Faida,  activiste sociale basée à Goma (Nord-Kivu) livre son point de vue au desk Femme de Actualité.cd

Chantal Faida suggère aux acteurs politiques qui prendront part à ces consultations nationales, de favoriser les attentes sociales des congolais. « La classe politique congolaise devrait se concentrer sur les priorités sociales. Depuis l’alternance au sommet de l’Etat, la population attend de voir les actions sociales de développement, d’investissement, dans le secteur de l’énergie, des transports, de la recherche scientifique. » Cependant, poursuit-elle, « nous assistons à des querelles politiques . A quel moment on va devoir s’atteler sur des consultations qui évoquent des questions de développement ? »

Chantal Faida recommande également aux décideurs, de « redoubler d'efforts dans la mise en œuvre du train de développement de la RDC. Ils devraient aussi impliquer la jeunesse suffisamment dans toute initiative populaire. »

Garantir le respect des textes légaux

Pour Chantal Faida, les participants aux consultations nationales devraient s’en tenir au respect des textes et ne pas faire durer les choses au-delà du nécessaire. « Chacun doit donner son point de vue et garantir le respect des textes légaux. Les responsables gouvernementaux devraient aussi y réfléchir. Tout ce qui va en sortir devrait permettre de raffermir les partis politiques en coalition. Il faudra ensuite penser au strict respect des textes légaux pour rétablir la confiance de la population dans le régime en place. La cohésion interne des partis en coalition » 

Aboutir à une Union sacrée paritaire

En tant que défenseur des droits des femmes, Chantal Faida souhaite qu’à défaut de 50% mentionnés dans l'article 14 de la Constitution, l’Union sacrée s’efforce de produire 30% de part réservée à la femme. Elle appelle également les femmes politiques à jouer le rôle de rassembleuses et sapeur-pompiers « étant donné les points de vue diamétralement opposés dans tous les camps ».  

Chantal Faida est également et Coordinatrice nationale de Uwema Asbl œuvrant au Nord Kivu et à Kinshasa dans le secteur socioéconomique et humanitaire. Elle est Directrice générale de RAC ASBL, Présidente de la commission Leadership et gouvernance de perspectives africaines, une organisation panafricaine œuvrant dans 18 pays africains. Économiste de formation, elle est également étudiante en master Leader à la haute école de leadership Eco for leaders.

Prisca Lokale