La question de réhabilitation du stade des Martyrs de la pentecôte dont les travaux entamés au mois de mars dernier sont suspendus depuis plusieurs semaines, a également été évoquée au cours de la 47ème réunion du conseil des ministres, ce vendredi 4 septembre.
Le gouvernement a pris la décision de réactiver ce dossier afin que le stade des Martyrs réponde, dans un délai raisonnable, aux exigences de la Fédération Internationale de Football Association (FIFA).
« En vue de se conformer à l’exigence de la FIFA, à l’initiative du président de la république, le conseil des ministres a décidé de la réhabilitation du stade des Martyrs de la pentecôte pour répondre aux standards internationaux et d’éviter toute sanction à l’encontre de notre pays. Le conseil des ministres a également décidé, à l’initiative du chef de l’Etat de réactiver le dossier y relatif qui est en souffrance, aux fins du parachèvement, dans un délai raisonnable, des travaux de modernisation du stade des Martyrs de la pentecôte », dit le compte-rendu du conseil des ministres.
Le 23 avril dernier, le ministre des sports, Amos Mbayo Kitenge, avait effectué une visite d’inspection de ce complexe sportif.
« Au départ, on attendait que les matches de la LINAFOOT puissent terminer. Maintenant, ils ont profité de cette trêve pour commencer les travaux. Le problème est qu’ils ont commandé des matériels en Europe et en Asie, mais avec le confinement, il faudra donner du temps. Nous devons quand même faire une note à la CAF pour nous donner un autre délai. Le coût est évalué à 4 millions et demi, les gens parlent de 13 millions USD. Nous allons les trouver où avec cette pandémie ? Il faut être conscient de cette maladie », avait-il déclaré après sa visite.
Le stade des Martyrs est sous la menace de fermeture par la Confédération Africaine de football (CAF). Selon Constant Omari, Président de la Fédération congolaise de football Association (FECOFA), cet antre ne répond plus à un certain nombre d’exigences de la CAF notamment l’aire de jeu dont le tapis est devenu trop dur.
Japhet Toko