RDC: 7 officiers de l’Armée suspectés d’être impliqués dans les tueries au Kasaï-Central ont été arrêtés à Beni

Une patrouille FARDC au Nord-Kivu. PH. ACTUALITE.CD

Selon plusieurs sources, 7 officiers des Forces Armées de la RDC (FARDC) ont été arrêtés ce vendredi à Beni (Nord-Kivu).

D’après les sources de la justice militaire, ils sont suspectés d’être impliqués dans les tueries dans la province du Kasaï-Central en 2017. Parmi les personnes arrêtées, il y a aussi un officier supérieur de la Police Nationale Congolaise (PNC). 

« A ce stade, ils sont là pour audition. On verra la suite après », a dit à ACTUALITE.CD, une source judiciaire. 

Des violents affrontements s’étaient déroulés entre mars et avril 2017 entre la milice Kamuina Nsapu et les forces de l’ordre. Nganza était considéré comme un bastion de la milice.

Certains militaires du secteur opérationnel Grand Kasaï, du 2101 régiment, du bataillon de l'unité de l'état-major des renseignements et de la légion nationale d'intervention, avaient été accusés  d’avoir ciblé les quartiers Nsele, Nganza nord, Nganza sud, Salongo Muimba, Tshikaji et le village Nkandi dans la commune de Nganza. Ils auraient tués indistinctement miliciens et non miliciens. Selon plusieurs rapports d'ONG,  plus de 300 personnes avaient été tuées.

Lundi 3 aout, 593 se présentant comme victimes des massacres survenus les 28, 29 et 30 mars 2017 dans la commune de Nganza avaient formellement déposé plainte ce auprès de l'auditeur militaire supérieur de l'ex-province du Kasaï Occidental. Cette plainte vise, xix officiers généraux et supérieurs de l'armée en poste au moment des faits à Kananga et surtout l'ancien vice-premier ministre et ministre de l'intérieur de l'époque Emmanuel Ramazani Shadary.