Le cadre permanent de concertation de la femme congolaise (CAFCO) tient à Kinshasa, un atelier sur les lois favorables à l’émergence politique des Congolaises. Ces travaux se clôturent ce 05 août et vont aboutir aux nouvelles propositions notamment sur les réformes électorales.
Parmi les points soulevés au cours cette activité, il y a la problématique de l’article 13 de la loi électorale. Celui-ci aborde la prise en compte de la représentation de la femme dans la composition des listes des partis politiques bien qu’il ne soit pas de mise. Au sujet des avancées déjà enregistrées, Rose Mutombo, présidente du Cafco a précisé que les échéances électorales précédentes ont produit actuellement “22 femmes sénatrices, contrairement aux 19 des élections antérieures, 56 femmes députées nationales, contrairement aux 50 et enfin, 77 femmes députées provinciales.” Avant de signifier qu’il est urgent de sensibiliser les femmes non seulement pour leur participation aux élections municipales, urbaines et locales mais aussi aux scrutins de 2023.
Pour sa part, Béatrice Lomeya, ministre d'Etat en charge du Genre, famille et enfant a estimé que cet atelier arrive au moment opportun car, il permettra aux participants de planifier des actions futures et, dans certaine mesure, d’intégrer le Conseil national du genre et de la parité afin de contribuer, avec les autres parties prenantes à opérer des changements nécessaires pour que des résultats probants soient obtenus notamment lors des échéances électorales futures.
Des membres de la société civile, des confessions religieuses ainsi que des parlementaires(hommes et femmes) prennent part à ces assises organisées avec l’appui de l’OSISA, une fondation d'octroi de subventions et de plaidoyer qui fait partie du réseau des fondations Open Society.
Prisca Lokale